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À propos de l’avenir du Q400 et du CRJ : DU CALME !

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Les analyses, hypothèses et rumeurs à propos de l’avenir du Q400 et du CRJ ont circulé toute la fin de semaine sur les réseaux sociaux. On peut affirmer sans risque de se tromper qu’au cours des derniers jours les rumeurs et supputations à propos du futur des avions commerciaux de Bombardier auront parcouru plus de millage que tous les avions en service.

 

S’il est vrai que l’entente entre Airbus et Bombardier démontre clairement que rien n’est impossible et que tout peut survenir, il demeure important de garder la tête froide et d’éviter de se lancer dans les spéculations de toutes sortes. Les programmes d’avions commerciaux et leur ligne d’assemblage ne peuvent être vendus à la douzaine comme des saucisses à hotdog. Le nombre d’acheteurs est très limité et les transactions sont plutôt des exceptions que la règle.

 

Durant la fin de semaine, j’ai lu plusieurs hypothèses à propos de tel ou tel acheteur pour le Q400 ou encore le CRJ. Mais je n’ai pas lu de plan d’affaire viable qui justifierait que ces acheteurs potentiels fassent l’acquisition du Q400 ou du CRJ. Personnellement, je me suis imposé d’attendre que toute la poussière soit retombée avant de faire toute évaluation et hypothèse que ce soit.

 

Le 2 novembre prochain, Alain Bellemare présentera les résultats financiers du troisième trimestre de Bombardier. Comme à chaque fois, il y aura une conférence téléphonique où les analystes financiers pourront poser des questions. Vous voulez des prédictions : je vous prédis que le 2 novembre, les analystes poseront des questions quant à l’avenir du Q400 et du CRJ chez Bombardier. Je vous prédis aussi que je ne ferai pas d’analyse sur l’avenir du Q400 et du CRJ avant le 3 novembre.

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12 avis sur “À propos de l’avenir du Q400 et du CRJ : DU CALME !

  • Gros Minet

    La seule raison de garder ces programmes pour BBD c’est de développer une nouvelle plate-forme avec fuselage plus grand qui couvrira le CRJneo, Q500 et une future série d’avion d’affaire.

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  • Je me demande pourquoi bombardier vendrait le Q400. Mais les autres modèles de la serie Q (DASH 8 nom commercial d’origine) que vont-ils en faire ???? Faux pas oublier qu’ils sont fabriquer en Ontario. Il me semble que le gouvernement de l’Ontario a dèjà mis quelques millions dans cette usine. Si l’usine ferme je crois que bombardier devra rembourser. Quelqu’un a t-il plus d’info sur se prêt ou subvention.

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    • Nicholas

      Pourquoi? Parce qu’il n’est pas rentable peut-être… Les certificats de type des autres dash 8 (et le dash précédent)) ont été vendu à Viking Air.

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      • Nicholas

        Et l’usine ne fermera pas, sa principale activité est d’assembler les Global.

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        • Ce qui devrait rassurer le gouvernement de l’Ontario. Il và surement avoir une augmentation du volume d’assemblage avec les nouveaux Global.

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      • Nicholas

        Les autres dash 8 appartiennent toujours à bombarduer, mon erreur, mais il me semble qu’il a déjà été question de les vendre.

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  • Philippe

    Question mon André, est-ce que la rumeur de Bloomberg lundi passé pour le Q400 et CRJ était une diversion…..

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    • André Allard

      Non, le journaliste de Bloomberg savait qu’il se préparait quelque chose mais il ne savait pas quoi.

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  • Eric Tremblay

    A cause du Q400, BBD demeure un concurrent de Airbus (via la filliale ATR).

    Ça pourrait mettre un frein au partage d’informations concernant la liste de prix des fournisseurs d’Airbus (pouvant l’utiliser pour faire baisser les prix des fournisseurs du Q400).

    Ça m’amène à la réflexion suivante: est-ce que Airbus permettrait à BBD d’utiliser sa chaine d’approvisionnement pour faire baisser le prix des fournisseurs du CRJ?

    Si oui, le CRJ pourrait alors mieux compétitioner avec Embraer…

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    • Nicholas

      En fait la chaîne d’approvisionnement est souvent la même, ou très semblable, c’est plutôt le pouvoir d’achat d’Airbus qui permet d’obtenir de meilleurs prix.

      Toujours se rappeler que pour l’instant, l’accord ne concerne que le Cseries, pour inclure d’autres appareils, il faudra renégocier avec Airbus mais je ne crois qu’une participation dans le CRJ (ou le Q400) les intéresse.

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  • Eric Tremblay

    @Nicholas:

    Ok, j’explique ça autrement.

    Lorsque l’entente sera signé, le CSeries Limited Partnership utilisera le système d’approvisionnement d’Airbus.

    Après entente avec Airbus, CSeries Limited Partnership pourrait très bien utiliser ce même système d’approvisionnement d’Airbus pour soutenir les programmes CRJ, Challenger et Globals, via une comptabilité appropriée (Et ainsi faire bénéficier des mêmes escomptes aux autres programmes de BBD).

    Comme tu dis, l’approvisionnement est déjà centralisé chez BBD (et approvisionne tout les programmes); une telle transition sera alors plus aisée.

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