AérospatialeBombardier

Le plus grand syndicat du Royaume-Uni réclame la fin des contrats avec Boeing

Pour partager cette publication :

Le journaliste de La Presse, Jean-François Codère, rapporte les propos du syndicat Unit the Union qui représente 1,42 million de travailleur au Royaume-Uni dont 3 000 des 4 300 employés de Bombardier en Irlande du Nord.

 

Le Syndicat exige du Gouvernement Britannique qu’il annonce clairement que les contrats de Boeing actuels et futurs avec le Royaume-Uni sont mis en danger par les agissement du géant américain. Le Royaume-uni est le troisième plus gros client de Boeing après les États-Unis et le Japon.

 

pour lire l’article dans la presse, cliquez ici

>>> Suivez-nous sur Facebook et Twitter

24 avis sur “Le plus grand syndicat du Royaume-Uni réclame la fin des contrats avec Boeing

  • Daniel Pinel

    Merci de votre soutien
    Avant on avait inventer le Arrow et les etat unis avec l’aide du premier ministre du Canada de l’époque l’on détruit .
    et c’était une avion en avance de sont temps.
    Et aujourd’hui il essaye de faire la même chose avec la CSerise.
    car ses une avion en avance de sont temps.
    Boeing a peur de cette avions car on est 15 ans en avance de sont temps.
    Moi je travaille tres fort pour sortir le plus d’avions possible pour les donner au client . Je suis très fière de travailler chez Bombardier et très fière de bâtir cette appareil. 😉

    Répondre
  • MarcelC.

    De notre côté, on sera fixé sur l’issu de ce « conflit » après les échéances que sont la décision finale du DOC (+ ou – avant Noël, et je pense que ce ne sera pas un cadeau) et la décision de l’USITC en février (normalement). Aussi, au début de 2018, on devrait être fixé sur l’avenir de l’ALENA.
    D’ici là, nos syndicats et nos gouvernements devront être prêts à réagir promptement au pire des scénarios. À cet effet, voilà une bonne source d’inspiration venant de l’autre côté de l’Atlantique. On ne pourra pas rester les bras croisés.

    Répondre
  • Mr. Big

    Thanks to all of you for your support… Been working on the CSeries since 2011… We and You are building an awsome aircraft that have them running scared… Keep the pressure up and the truth will eventually prevail… Thanks again for the solidarity. 👍🏼👍🏼

    Répondre
  • Jacques Sévigny

    C’est pas des farces, le Royaume Unis nous appuie plus que notre propre gouvernement Canadien. M. Trudeau devrais s’inspirer d’eux.

    Répondre
    • Nicholas

      Bomber le torse dans les journaux ça donne pas grand chose. Les vrais actions se passent en coulisses.

      Répondre
      • MarcelC.

        Sûrement que ce qui « se passe en coulisses » est déterminant. Mais, il ne faut toutefois pas sous-estimer l’importance de l’opinion publique. C’est la raison principale pour laquelle on fait tant de publicités…

        Répondre
    • À date le gouvernement Canadien a fait plus que le Royaume-Unis, il a couper tout lien de négociation avec Boeing pour l’achat de nouvelles avions militaires et ce en attendre de voir comment la plainte boeing và évoluer. Le gouvernement britannique dit qu’il (pourrait) le faire, c’est une nuance importante. C’est dàjà un bon geste de la par des Britanniques mais và falloir attendre la suite des choses. Sur le wed la position du Canada est bien documenter et largement commenter

      Répondre
  • MarcelC.

    Le poids relatif du marché anglais vs canadien est plus important. Le simple fait d’évoquer un boycott chez nos alliés du R-U a de quoi influencer Boeing et l’administration américaine d’ici le terme des échéanciers prévus.
    Les Anglais n’ont pas l’ALENA dans les pattes et le Brexit n’est pas encore consommé. Le gouvernement de Theresa May ne peut se passer du soutien des élus d’Irlande du Nord. Pour ces derniers, faire partie du Royaume-Uni doit conférer certains avantages. Il y a donc une conjoncture favorable à une défense efficace de la CSeries et cela constitue un secours providentiel pour nos travailleurs.

    Répondre
    • « Les Anglais n’ont pas l’ALENA dans les pattes et le Brexit n’est pas encore consommé. »

      Oui mais les Britanniques se doivent quand même de ménager les Américains car ils comptent sur eux pour faire du commerce lorsqu’ils auront quitté l’UE. D’ailleurs la Grande-Bretagne a récemment créé un ministère du commerce international dont la mission première sera de renforcer les liens économiques avec les États-Unis.

      Répondre
      • Oui, sa sera pas facile pour le gouvernement Britannique de donner suite à sa dénonciation de boeing (si et si) sa devient nécessaire de prendre action. Avec sa sortie de Union Européenne qui arrive à grand pas, le gouvernement mais des structures en places pour ce rapprocher le plus possible des Américains sur le plan économique et forcément aussi politique. Le gouvernement USA actuel ce montre très favorable à cette approche. Le président Trump semble préféré des coopérations bilatérales au lieu de traités multilatérales comme l’aléna. Mais l’intérêt économique de Nord-Irlandais và dans le sens contraire du Brexit, le gournement britannique actuel est bien mal pris politiquement. Les nord-irlandais sont aussi citoyens britanniques. Si des actions doivent êtres prises contres boeing . Je crois bien que toutes actions ne pourraient êtres entreprises avant une élection en Grande-Bretagne.

        Répondre
        • On voit bien que le syndicat Nord-Irlandais chez bombardier se poses aussi la question, à savoir, le gouvernement central và aller aussi loin qu’il le dit dans ces actions face à Boeing. Je doute pas de l’appuis des pays européens qui ont une industrie aéronautique/aérospatiale développées sur leurs territoires et qui font de l’exportations vers les USA. Mais avec la Grande-Bretagne qui à aussi cette industrie, et qui est sur le point de sortir de l’union économique et politique européenne, doit ce chercher au plus vite d’autres alliances économiques pour pallier ce qu’elle và perdre avec le brexit. Je crois bien que sa và devenir un enjeu électoral. Les Nord-Irlandais détiennnent la balance du pouvoir et advenant le cas que le gouvernement US ou ces agences ne veulent pas abolir ces frais qui découles de la plainte boeing, fort probablement que les nord-irlandais vont faire tomber le gouvernement en retirant leurs appuis. Si ces frais son annuler par le gouvernement us ou ces agences alors sa sera qu’un mauvais souvenir à oublier……http://www.journaldemontreal.com/2017/11/27/bombardier-un-syndicat-demande-plus-au-gouvernement-britannique C’est dans les prochains mois qu’on verra si cette appuis politique du gouvernement britannique aux employé-es de Bombardier en Irlande du Nord était sérieuse ou c’était que de la frime pour rester au pouvoir. Mais force est d’admettre que le gouvernement britannique a une patate chaude dans les mains. Comment prendre action contre Boeing sans penser que le gouvernement de D.Trump (pourrait) voir ça comme une trahison, étant donner que les britanniques on élaborer une stratégie de coopération économique avec eux. Bonne chance au Nord-Irlandais et au gouvernement britannique sa sera surement pas facile de trancher. Les intérêts économiques des Nord-Irlandais ou les intérêts supérieurs de touts les Britanniques contenu que la sortie de l’union économique européenne s’annonce pas mal plus compliqué que prévu.

          Répondre
          • Sa risque de ne pas être drôle pour l’aéronautique/aérospatiale en Grande-Bretagne si l’Union Européenne décide de faire payer chère la sortie qu’on appel brexit. Dans ce contexte d’hostilité possible, je pense pas que le gouvernement britannique và pouvoir politiquement et économiquement prendre action contre boeing après sa sortie du marché commun. Les Nord-Irlandais vont plustôt avoir des appuis solides de la part de certains pays qui ont une industrie très développer dans ce secteur en Europe. Pour l’instant le gouvernement fait front commun avec les autres européens puisqu’il en fait encore parti. http://www.bbc.com/news/business-42065836 Après le brexit sa sera une autre pair de manche.

      • MarcelC.

        « Ménager les Américains »? Je crois plutôt que ce sont les Américains qui ne ménagent pas leurs partenaires commerciaux!

        Justement, les « ententes » commerciales entre le R-U et les É-U sont à définir et à bâtir; ce qui n’est pas de l’ALENA qui est actuellement en renégociation. Les Anglais ne voudront pas d’un arrangement commercial pouvant donner prise à des conflits du type Boeing/Bombardier dans lequel les Américains décident unilatéralement de ce qui fait leur affaire. Les Anglais ont beau jeu de faire valoir une position ferme là-dessus et de montrer leur couleur.

        Répondre
        • Le RU est dans une position très semblable à celle du Canada, c’est à dire que comme le Canada il a davantage besoin de commercer avec les États-Unis que ce dernier a besoin de commercer avec le Royaume-Uni, ou même avec le Canada qui est pourtant un partenaire commercial beaucoup plus important.

          Répondre
  • MarcelC.

    En tout cas, il y a quand même de la bonne pression sur Boeing et le DOC! Ça augure bien pour les gens qui travaillent sur la CSeries, ne lâchez pas! On va les avoir les Amaricains!

    Répondre
  • MarcelC.

    Trudeau sera en Chine du 3 au 7 décembre. Parions qu’il y aura des annonces de commandes pour la CSeries.

    Répondre
    • Je serais très surpris car c’est Trudeau lui-même qui est intervenu pour empêcher les Chinois de mettre la main sur le programme C Series, et c’est son gouvernement qui a suggéré à Bombardier l’alternative de faire affaire avec Airbus.

      De plus Bombardier a retiré à la Chine la fabrication du tronçon central de fuselage alors que celle-ci a investi des centaines de millions de dollars pour construire une usine spécialement pour en faire l’assemblage. Bombardier avait certes de bonnes raisons de faire une telle manoeuvre mais elle ne peut pas s’attendre à ce que les Chinois lui offre en retour de commander des C Series.

      Si la Chine avait eu l’intention de commander des C Series elle l’aurait fait depuis longtemps déjà car c’était l’objectif visé par l’octroi à la Chine du contrat pour les tronçons de fuselage.

      Répondre
      • André Allard

        Normand, tu prends sa où que BBD a retiré à la Chine la fabrication du tronçon central du fuselage?

        Répondre
        • Ils n’ont plus que le tronçon arrière du fuselage central alors qu’ils devaient avoir tout le fuselage central et la center wingbox, les deux premiers tronçons du fuselage central sont maintenant fait chez Shorts Brother et le caisson central chez Aernnova en Espagne.

          Répondre
  • @André

    Il s’agit en fait d’une nouvelle qui remonte à 2012. Originalement la Chine avait obtenu le contrat pour les trois tronçons de section constante, donc la partie droite (parallèle) du fuselage, par opposition aux parties avec des côtés non parallèles comme le cockpit et le tronçon de queue. Ils avaient également obtenu le caisson central de voilure et le cône de queue.

    Très tôt dans la production Bombardier a relevé de très nombreux défauts de fabrication et a dû retirer à la Chine la fabrication du tronçon central, de loin le plus complexe des tronçons car il s’emboîte avec le caisson central de voilure. On leur a également retiré le caisson central, presqu’aussi complexe que le tronçon lui-même.

    Dans un premier temps on a confié à Aeernova en Espagne la fabrication du caisson central (les quarante premières unités) et à Belfast la fabrication du tronçon central. Mais au terme de ce contrat on a ré-alloué le caisson central à Belfast, qu’ils assemblent maintenant en même temps que le tronçon central. Belfast a le contrat pour les 400 premières unités et il y aura réévaluation lorsqu’ils arriveront à ce nombre. On a également confié à Belfast la gérance technique de la fabrications des tronçons restant en Chine, à savoir les tronçons avant et arrière.

    Tous ces tronçons, y compris le caisson central, sont en aluminium-lithium, sauf le tronçon de queue, qui est en composite et qui est fabriqué à Saint-Laurent. C’est en effet Canadair qui fabrique les parties de fuselage de section non constante, comme le tronçon de queue, auquel vient se rattacher l’empennage, ainsi que le cockpit, une autre de ses spécialités.

    À ma connaissance il n’y a aucun C Series de production qui vole présentement avec un fuselage central et un caisson central qui auraient été fabriqués en Chine, mais je n’en suis pas absolument certain. Je crois que Bombardier s’est rendu compte dès le départ qu’ils avaient commis une grave erreur en confiant à la Chine la conception et la fabrications de composantes aussi complexes et faites d’un matériau (aluminium-lithium) avec lequel les Chinois avaient peu d’expérience.

    On rapporte qu’au début du programme il y a eu une délégation chinoise qui est venue à Montréal (j’en ai déjà parlé sur ce site) pour se familiariser avec les logiciels de conception et de fabrication utilisés par Bombardier, et apparemment la communication était particulièrement difficile, pour le dire diplomatiquement. Ce qui est arrivé par la suite était donc à prévoir.

    Ce genre de situation peut se produire lorsqu’une compagnie est gérée par des gens qui n’ont pas ls compétences nécessaires pour être en mesure d’anticiper les conséquences des décisions qu’ils prennent, surtout les décisions d’ordre politique alors que l’on oeuvre dans un domaine technique. Mon impression est que chez Bombardier les comptables n’écoutent pas l’avis des ingénieurs, pour le dire poliment.

    Pour répondre à ta question, je tiens ces informations de différentes sources, dont certaines sont confidentielles.

    Répondre
  • @MarcelC.

    Reuters: « Bombardier could expand its activities at China’s Shenyang Aircraft Corporation, which already makes part of the fuselage for its C-series and Q-series aircraft. »

    Cela pourrait vouloir dire qu’en échange de commandes de la Chine on pourrait confier à nouveau la construction du fuselage central à la Chine.

    Ce qu’il est très important de comprendre c’est qu’il n’y a jamais eu de commandes de la Chine malgré le fait que les Chinois avaient construit une usine spécialement pour y fabriquer les tronçons de fuselage du C Series. Mais comme on leur a partiellement retiré ce privilège ils ont reporté leurs commandes jusqu’à ce que le problème soit résolu.

    Comme a déjà dit un certain ministre canadien en parlant du pont Champlain: « Pas de péage, pas de pont. » Semblerait que les Chinois aient dit à peu près la même chose à Bombardier en parlant du C Series: « Pas de fuselage, pas de commande. »

    « Bombardier could expand its activities at China’s Shenyang Aircraft Corporation » pourrait également vouloir dire que l’on confiera l’assemblage du Q400 à la Chine, mais ce ne serait pas dans la nouvelle usine car elle n’est pas située sur un aéroport.

    Je ne sais pas comment, mai les Chinois devront être compensés d’une manière ou d’une autre. Sinon ils ne commanderont jamais de C Series.

    Il est clair dans mon esprit que les Chinois se sentent trahis, car après avoir investi des centaines de millions dans la construction d’une usine on leur a cavalièrement retiré l’assemblage du tronçon principal du fuselage du C Series. On peut certes dire que Bombardier avait de bonnes raisons de le faire, mais les Chinois ne l’entendent sûrement pas comme nous car ils n’ont pas cette mentalité occidentale de l’efficience.

    Et il est bien connu que les Chinois sont très patients, ce que nous ne sommes pas du tout ici en occident. Et Bombardier l’a d’ailleurs clairement démontré en retirant très tôt à la Chine l’exécution de ce travail dont ils étaient sans doute très fiers.

    Une compagnie à forte valeur ajoutée comme Bombardier devrait y penser à deux fois avant de mener des affaires en Chine ou en Russie. Pourtant Bombardier s’y est adonné sans grande retenue, et dans les deux cas elle a dû en payer chèrement le prix.

    Répondre
    • Nicholas

      En passant Normand, il n’y aura pas de péage sur le nouveau pont Champlain. 😉

      Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *