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Global 7500 : il faut battre le fer pendant qu’il est chaud

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Le premier client à avoir pris possession d’un Global 7500 est une compagnie américaine de crédit-bail qui a loué l’appareil à nul autre que Bombardier Avions d’affaires. Le premier Global 7500 de production sera utilisé dans les prochains mois pour faire une tournée de promotion auprès des acheteurs potentiels et de la presse spécialisée.

 

Puisqu’il est le plus grand avion d’affaires ayant la plus grande distance franchissable, l’arrivée sur le marché du Global 7500 donne en ce moment une avance à Bombardier. Avec plus de 100 exemplaires vendus, Bombardier travaille à vendre la production de 2022 et c’est à cela que servira le premier avion de production.

 

Bombardier cherche à vendre rapidement le plus grand nombre de Global 7500 possible, car depuis le mois de mai 2018, Gulfstream son compétiteur, planche sur une réplique avec un G700; puisque le marché des avions d’affaires de la taille et du prix du Global 7500 (72 M$ US) est limité, Bombardier se dépêche afin de s’accaparer des commandes.

 

La cabine du Global 7500 est différente de ce qui se faisait avant et comporte des améliorations importantes comme les nouveaux sièges Nuage qui ont nécessité sept ans de recherche et de développement. Il y a aussi les fenêtres du Global 7500 dont la taille et la quantité permettra à ses occupants de baigner dans la lumière du jour. Mais ces éléments sont difficile à vendre même avec une maquette grandeur nature et c’est pour cela que Bombardier Avions d’affaires entame sa tournée de promotion et qu’elle exécutera plusieurs vols de démonstration avec des clients à bord dans les premiers mois de 2019.

 

L’entrée en service d’un nouvel avion d’affaires permet habituellement de revigorer les ventes et c’est pour en tirer le maximum que Bombardier Avions d’affaires a choisi de ne pas attendre avant de lancer sa tournée mondiale avec le premier avion de production. Il faut donc s’attendre à ce que le Global 7500 fasse souvent parler de lui au cours de prochains mois.

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11 avis sur “Global 7500 : il faut battre le fer pendant qu’il est chaud

  • Il y a trois ou quatre ans j’ai lu un article assez intéressant à propos des avions d’affaires. L’article donne un ton assez sombre concernant ce marché.

    Selon l’article, la progression des avions d’affaires ne devrait pas être aussi importante que pendant les deux dernières décennies avant la grosse crise financière de 2008.

    Il semble que la crise et le comportement de certains dirigeants de grosses entreprises liées à la finance ont changé la perception concernant les avions d’affaires. En plus, après la crise beaucoup d’entreprises ont complètement changé leur façon de fonctionner, éliminant la nécessité de beaucoup de déplacements des dirigeants.

    Il y aura toujours des avions d’affaires, je ne dis pas que le marché n’existe pas. Cependant, il me semble qu’il ne sera plus jamais aussi dynamique que ça a été dans le passé.

    Le fait que l’aviation commercial, c’est à dire les vols normaux, servent de plus en plus de destinations a aussi aidé à diminuer le besoin d’un avion privé.

    Il reste toujours des entreprises qui ont absolument besoin de protéger leur dirigeants, il y a aussi des gouvernements qui ont absolument besoin de protéger leur personnel important. Mais ce marché ne va pas grandir tout le temps et la concurrence est très sévère.

    Il ne suffit plus de dire qu’on a le meilleur avion. Aujourd’hui il faut beaucoup plus pour réussir dans le nouveau contexte.
    Je voudrais souligner encore une fois la notion du Nouveau Context, parce qu’il s’agit bien d’un changement majeur dans le comportement des entreprises, des gouvernements et des individus vis-à-vis de l’aviation d’affaire.

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    • André Allard

      L’analyse était sans doutes bonne il y a quatre ans, mais le marché des avions d’affaires a évolué depuis ce temps et certaines données importantes ont changé. Les avions d’affaires de grande tailles, (excluant les avion de ligne modifiés en avions d’affaires, car leur prix faramineux les place dans une catégorie à part et le marché est très limité), ont la côte et la mentalité des acheteurs de ses avions est la même qu’avant. C’est à dire qu’ils ont un égo énorme qui n’est surpassé que par la taille de leur porte monnaie.

      L’expression avion d’affaires est un peut mal adaptée pour le Global 7500, car beaucoup des acheteurs sont des milliardaires et n’ont donc pas de compte à rendre à des actionnaires au moment d’acheter leur nouveau jouet. Le nombre de milliardaires sur la planète étant en constante progression, le marché est en progression lui aussi. Par contre ce marché ne sera jamais de la taille des avions de ligne. La logique économique habituelle ne tient tout simplement plus quand il s’agit des avions d’affaires de la taille du Global et oui c’est très important de pouvoir offrir l’avion qui est le plus gros, qui va le plus loin, et qui a toutes les dernières innovation et c’est pour cela que Bombardier et Gulfstream se démènent pour garder la première position.

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  • Nicolas

    Louis ne connaît définitivement pas la fonction copié/collé.

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    • Louis Martineau

      Je suis encore au fax ou au e mail et le texto.

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  • Claude Beauchemin

    Il ne naut pas oublier que ces jets privés ne sont pas nécessairement pas pour les milliardaires, mais je crois que de plus-en-plus que ce sont les compagnies milliardaires qui augmentent et voit le côté très positif d’utiliser (acheter ou louer pour un court temps) ces jets privés qui en fait sauvent du temps et beaucoup d’argents aux compagnies; au lieu de voyager en première classe pour 8-12 personnes et d’attendre l’autre vols pour leur destination, sauver des emmerdes des horaires commerciales, des douanes etc… L’avion n’est que pour eux!
    La compétition c’est aussi de se rendre plus rapidement pour des affaires gagnantes qui battent la compétition. Un ”win-win” quoi!

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