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Bombardier vend ses usines de Belfast et de Casablanca à Spirit Aérosystems

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Bombardier annonce une entente définitive pour la vente de ses activités Aérostructures à Spirit AeroSystems Holding, Inc.

Vente des activités d’aérostructures soutenant la transformation d’Aviation et son recentrage sur l’aviation d’affaires, et renforçant les liquidités
Produit en espèces prévu de 500 millions $(1) et la reprise de passifs
Transaction sous-entendant un multiple de la valeur d’entreprise par rapport au RAIIA estimé de 2019 d’environ 10x
Tous les montants de ce communiqué de presse sont exprimés en dollars américains, à moins d’indication contraire.

MONTRÉAL, 31 oct. 2019 (GLOBE NEWSWIRE) — Bombardier (TSX: BBD.B) a annoncé une entente définitive pour la vente de ses activités Aérostructures à Spirit AeroSystems Holding, Inc. (Spirit), laquelle soutient la décision stratégique de Bombardier de se concentrer sur ses deux piliers en forte croissance, les trains et les avions d’affaires.

Avec cette transaction, Spirit acquerra les activités de Bombardier liées aux aérostructures et aux services après-vente de Belfast, au Royaume-Uni; de Casablanca au Maroc; ainsi que les installations d’aérostructures de maintenance, de réparation et de remise à neuf de composants de Dallas, aux États-Unis pour une contrepartie en espèces de 500 millions $ et la reprise de passifs d’une valeur comptable totale supérieure à 700 millions $(2), y compris des avances gouvernementales remboursables et des passifs de retraite. Après la transaction, Spirit continuera de fournir des composants structuraux d’avions et des pièces de rechange pour soutenir la production et les avions en service des gammes Learjet, Challenger et Global de Bombardier Aviation.

Les revenus de 2019 pour ces activités devraient être d’environ 1,0 milliard $(3) et une marge ajustée RAIIA générée d’environ 12 %. Sur cette base, la transaction sous-entend un multiple de la valeur d’entreprise par rapport au RAIIA d’environ 10 x.

La transaction fait suite à la création de Bombardier Aviation plus tôt cette année et allège son empreinte liée aux aérostructures pour se concentrer sur ses capacités stratégiques situées à Montréal, au Mexique et sur ses activités liées à l’aile d’avion Global 7500 situées au Texas. Qui plus est, la transaction renforce les liquidités de Bombardier alors que l’entreprise progresse vers la phase de désendettement de son plan de redressement. La clôture de la transaction est prévue au cours du premier semestre de 2020, sous réserve de l’obtention des approbations réglementaires et des conditions usuelles de clôture.

« Cette transaction est une autre étape stratégique dans la redéfinition de notre portefeuille pour axer nos efforts sur nos solides secteurs d’avions d’affaires et de transport sur rail, a déclaré Alain Bellemare, président et chef de la direction, Bombardier Inc. Nous sommes convaincus que l’acquisition par Spirit de ces actifs liés aux aérostructures est la meilleure solution pour nos clients, nos employés, et nos actionnaires. Nous nous engageons à assurer une transition harmonieuse et ordonnée. »

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16 avis sur “Bombardier vend ses usines de Belfast et de Casablanca à Spirit Aérosystems

  • Il reste encore à Bombardier une section Aérostructures. Qu’arrivera-t-il à l’usine de Saint-Laurent ?

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    • Tom Laflamme

      Jean-Marc Flamand: Les activités aérostructures restantes sont celles du Mexique et de St-Laurent, si Bombardier venait à les vendre il ne contrôlerait plus la production de ses avions, ce qui pour un fabriquant serait assez ironique.

      Le Mexique fabrique des composant pour la gamme Global, St-Laurent des assemblage pour Global et Airbus.

      Il ne serait pas surprenant que Bombardier cède les assemblages relié à Airbus, la marge de profit doit y être assez mince, par contre tout ce qui touche la gamme du Global devrait resté.

      Le plan de St-Laurent est assez vieux et immense, la production d’unités relié au CRJ achève, ça va laisser encore des trou dans l’usine, une relocalisation et une fermeture de St-Laurent est peut-être dans les cartons.

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  • Il faut vraiment que Bombardier soit dans le trouble pour vendre un tel joyau à un prix aussi ridicule. En effet depuis 1989 le montant investi par Bombardier dans l’usine de Belfast est supérieur au montant obtenu lors de la vente, incluant l’usine de Casablanca. C’est un non-sens total qui n’a pour but que de sauver Bombardier de la faillite.

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    • Nicolas

      Pas vraiment, 1,2 B usd pour avoir investi environ 650 M usd sour les ailes me semble un prix juste dans le contexte actuel.

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      • Le 1,2 B inclue l’usine de Casablanca. De plus, le 650 M USD c’est juste pour la nouvelle usine des ailes. Il faut également tenir compte du fait que lorsque Bombardier a fait l’acquisition de Short en 1989 elle a investi 300 millions (en dollars de l’époque) pour développer la technologie RTI (Resin Transfer Infusion). Plus tout ce qu’elle a investi depuis pour amener le site de Belfast au niveau où il est aujourd’hui.

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        • Nicolas

          Quand je parle du contexte actuel, je parle du Brexit qui crée de l’incertitude et dévalue toutes les entreprises britanniques.

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  • BernardP

    Quand on se rappelle le tollé qu’avait soulevé la vente de BRP par M. Paul Tellier au début des années 2000, le tout apparait comme de la petite bière en comparaison des liquidations effectées par M. Alain Bellemare depuis son arrivée.

    Effectivement, Bombardier demeure en position précaire, surtout en raison du montant de sa dette.

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  • François Bouchard

    Je ne trouve pas un mot sur le système d’injection qui va avec l’usine de Belfast.

    Quelqu’un sait ce qu’il advient de ces brevets?

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    • Nicolas

      C’est évident qu’ils partent chez Spirit, c’est la seule chose qui a de la valeur dans ce deal…

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  • Louis Martineau

    Surprenant que sa soit pas la société britannique GKN qui achète, sa aurait sécurisé la production sur place. Avec tout l’expertise qui est à Belfast la production và sans doute continuer sur place. Mais Spirit AeroSystems Holding inc và surement tirer un peu de développement futur au usa avant Belfast. Les Britanniques sont tellement mélanger avec les pro-brexit et les anti-brexit leur gouvernement pourrait bien avoir laisser filer une occasion unique de favorier une société comme GKN.

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  • Le groupe industriel canadien Bombardier a annonc jeudi la vente l’am ricain Spirit AeroSystems de ses activit s a ronautiques Belfast en Irlande du Nord ainsi qu’au Maroc et Dallas pour plus d’un milliard de dollars, dette comprise.

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