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Remplacement de CF-18, Airbus se retire

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Le ministère de la Défense du Royaume-Uni et Airbus Defence and Space se retirent du Projet de capacité future en matière de chasseurs du Canada

 

Ottawa, le 30 août 2019 –Le ministère de la Défense du Royaume-Uni et Airbus Defenceand Space ont informé le gouvernement canadien de leur décision de se retirer du Projet de capacité future en matière de chasseurs du Canada (PCFAC). La décision est le résultat d’un examen approfondi de l’appel d’offres, lancé par le gouvernement canadien le 23 juillet 2019.

 

Le ministère de la Défense du Royaume-Uni et Airbus Defence and Space apprécient tous deux profondément le souci de transparence dont l’équipe du PCFAC a fait preuve au cours des deux dernières années, ainsi que la nature professionnelle de ce processus concurrentiel d’approvisionnement. Cela concerne en particulier les efforts qui ont été déployés pour faciliter la tâche extrêmement complexe du développement de l’appel d’offres, tout en considérant les nombreux commentaires des fournisseurs. Suite à l’analyse minutieuse des conditions et exigences demandées dans l’ébauche et la version finale de l’appel d’offres, deux raisons ont motivé l’équipe de Typhoon Canada à décider de ne pas soumissionner pour ce projet. D’abord, un examen détaillé de ces documents a permis aux deux parties de conclure que les exigences de sécurité du NORAD continuaient d’imposer un coût trop important aux plateformes dont les chaînes de production et d’entretien sont situées à l’extérieur de la communauté “2-EYES” États-Unis – Canada. Deuxièmement, les deux parties ont conclu que les importantes révisions récemment apportées aux exigences de retombées industrielles et technologiques (RIT) ne valorisaient pas suffisamment les engagements fermes compris dans l’offre de Typhoon Canada, alors qu’il s’agissait d’un point majeur.

 

Avec la décision de ne pas soumissionner pour le PCFAC, le ministère du Royaume-Uni et Airbus Defence and Space ne poursuivront pas la campagne de promotion de Typhoon Canada. Cependant, les deux parties réitèrent fermement leur engagement envers le gouvernement canadien, les Forces armées canadiennes, le secteur aérospatial du pays et, ultimement, envers la population canadienne. Simon Jacques, Président d’Airbus Defence and Space Canada, a déclaré : « Airbus Defence and Space est fière de son partenariat de plus de trois décennies avec le gouvernement canadien et de contribuer au développement de son industrie aérospatiale, le Canada étant la cinquième « patrie » d’Airbus. Ensemble, nous poursuivons notre objectif de soutenir les femmes et les hommes des Forces armées canadiennes, de créer des emplois pour les travailleurs qualifiés à travers le pays et de stimuler l’innovation dans le secteur aérospatial du Canada . »

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6 avis sur “Remplacement de CF-18, Airbus se retire

  • Comme Dassault avant eux ils ont compris que les dés étaient pipés en faveur d’un avion américain.

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    • André Allard

      Faut se faire à l’idée, ce sera des F-35.

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      • On va acheter des poubelles volantes, trop chère,trop onéreux de maintenance. Pas capable de abattre un f-16 au combat rapproché et des problèmes de conceptions. Un moteur en arctique en pleine conflit, c’est pas moi sera responsable, ça sera le gouvernement braillera dans son bunker.

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        • Le F-35 est d’abord et avant tout le choix des militaires, si vos points étaient vrais ce ne serait pas le cas.

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          • Le F-35 n’était certainement pas le choix des militaires israéliens et il y a des témoignages à cet effet. L’avion leur a été imposé par les États-Unis et il n’avait pas le choix car cette acquisition s’inscrivait dans le contexte d’une aide militaire. Il en va de même pour le Canada dont l’éventuel achat d’avions américains s’inscrira dans le cadre de leur participation au NORAD où les opérations canadiennes et américaines sont intégrées et standardisées. Ici aussi ce sont les Américains qui dictent la conduite des choses au Canada car ce dernier s’en remet à eux pour assurer leur défense. Si c’était les militaires qui décidaient toutes les armées du monde seraient équipées du Rafale.

          • On va attendre aux nouvelles

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