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Un gros zéro pour les communications d’Air Transat

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Hier nous avons publié le texte « Air Canada et les situations d’urgence » à propos des déficiences de communication d’Air Canada; à la lumière des événements qui se sont produits sur le vol TS103 dans la nuit de samedi à dimanche, vous pouvez prendre ce texte et l’appliquer à Air Transat en vous disant que les communications sont encore plus déficientes chez le voyagiste montréalais.

 

L’événement survenu sur le vol TS103 est beaucoup moins banal, car il s’agit d’une dépressurisation de la cabine, ce qui le classe dans la catégorie des incidents graves. Là encore, tant sur le site Web que sur la page Facebook ou le compte Tweeter de l’entreprise il n’y a aucune information à ce sujet ! Encore une fois, des images de l’incident circulent sur les réseaux sociaux et il n’y a aucune réaction officielle de la part de l’entreprise. Il n’y a pas de doute que les passagers du vol TS103 qui ont senti un courant d’air froid alors que les masques à oxygène sont tombés, ont vécu un moment terrifiant. Or le fait qu’il n’y ait aucune excuse et aucun commentaire de la part d’Air Transat, c’est, pour les passagers, comme si la compagnie niait l’importance de ce qu’ils ont vécu.

 

Air Transat devrait regarder comment fonctionnent les communications chez WestJet; mais pour l’instant c’est la note de zéro que nous attribuons à leurs communications.

 

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2 avis sur “Un gros zéro pour les communications d’Air Transat

  • Normand Hamel

    Dans ce cas-ci ta montée lait est davantage justifiée car la dépressurisation soudaine de la cabine à haute altitude est un évènement dramatique même si la plupart du temps il est sans conséquences graves. Je ne sais pas comment Westjet procède dans de telles circonstances mais il me semble que Air Transat aurait pu émettre un bref communiqué pour dire ce qui était arrivé, tout en rassurant le publique, même si le publique n’avait peut-être pas vraiment besoin de l’être. On ne sait jamais avec ce genre d’événements compte tenu de la nature spectaculaire de l’incident.

    La différence principale entre l’incident d’AIr Canada et celui de Air Transat est qu’une dépressurisation brusque et soudaine indique une certaine perte de contrôle, tandis que le largage du carburant suite à une perte de moteur montre plutôt que l’on maitrise bien la situation. Cela dit, il arrive parfois que la perte d’un moteur arrive au même moment où celui-ci prend feu suite à un bris majeur. Dans un tel cas la vue du carburant qui est vidangée a de quoi inquiéter même si cela s’effectue à l’extrémité des ailes. D’ailleurs la seule vue des flammes, avec ou sans largage de carburant, aurait pu avoir pour effet d’engendrer une réaction de panique, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’avion.

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    • Normand Hamel

      André, après avoir lu ta réponse à mon commentaire sur la page consacrée à Air Canada, je me sens dans l’obligation d’ajouter qu’il n’y a pas seulement le publique qui avait peut-être besoin d’être rassuré, mais surtout les passagers qui avaient certainement besoin d’être confortés.

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