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Avions de chasse, Boeing promet 30G$ de retombées au Canada

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Le National Post a publié un article ce matin à propos du remplacement des avions de chasse canadiens. Le texte relate les propos du directeur du développement des affaires au Canada pour Boeing Defense, M. Jim Barnes.

 

La démarche de Boeing

 

Depuis le mois de juillet dernier, l’intérêt de Boeing pour le remplacement des avions de chasse canadiens avait passablement diminué à cause du retrait de la clause obligeant le gagnant de retourner au moins 20% du contrat en retombées industrielles pour le Canada. Boeing considérait que le retrait de cette clause favorisait F-35 de Lockheed-Martin.

 

Mais l’élection d’un gouvernement minoritaire semble avoir ravivé les ardeurs de Boeing. M. Barnes a confirmé au National Post le grand intérêt de Boeing pour l’appelle- d’offres. Dans sa nouvelle proposition, Boeing laisse miroiter des retombées industrielles de 30 G$ pour le Canada. Le National Post souligne que cette nouvelle déclaration de Boeing arrive juste au moment où le NPD réclame plus de retombée au Canada avec le contrat des avions de chasse. Le gouvernement étant minoritaire, le NPD a beau jeu de demander des concessions.

 

La démarche de l’AIMTA

 

Depuis le mois d’août dernier, l’Association Internationale des Machinistes et Travailleurs de l’Aérospatiale (AIMTA), fait campagne en faveur de l’industrie aérospatiale. Un des volets de la stratégie de l’AIMTA est de conscientiser les élus sur l’importance des retombées des contrats militaires. Le syndicat a été en mesure de présenter son point de vue au NPD et au Bloc Québécois, entre autres. C’est suite à ces représentations que le NPD a pris position en faveur des retombées industrielles.

 

L’AIMTA représente des travailleurs des deux fabricants et de leurs fournisseurs américains tant aux États-Unis qu’au Canada. Le but de sa démarche n’est donc pas de favoriser Boeing ou Lockheed-Martin. L’objectif est plutôt d’obtenir le maximum de retombées industrielles pour l’industrie aérospatiale d’ici. Elle souhaite que Lockheed-Martin réagisse à l’offre de Boeing et augmente ses retombées industrielles au Canada.

 

L’offre de Boeing

 

C’est le block 3, la dernière version du Super-Hornet que Boeing propose au Canada. Cette version a un nouvel ordinateur ainsi que des capteurs, senseurs et systèmes de communications améliorés. Les Super-Hornet du block 3 utilisent les communications satellites, ce qui est très utile dans l’Artique canadien. La durée de vie du Super-Hornet est passée de 6 000 à 10 000 heures de vol et la U.S. Navy vient juste d’en commander 78.

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21 avis sur “Avions de chasse, Boeing promet 30G$ de retombées au Canada

  • Plein Gaz

    Non non non, ils ont oublié de mentionner la boîte Thule qui est installé à l’usine. Regardez l’image en autre le dessous. Bon ski

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    • André Allard

      C’est vrai que ca y ressemble, ca doit contenir les skis, la tente et tout le kit de camping. 😉

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  • Nicolas

    Le problème c’est que les américains retireront tous les Super Hornet d’ici 2040 et on se retrouverait avec un avion orphelin

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    • André Allard

      Dans vingt ans??? est-ce que les drones auront remplacé les avions de chasse?????

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      • Nicolas

        Première livraison en 2025 minimum et il sera utilisé entre 30 et 40 ans.

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  • BernardP

    Si j’étais un pilote de l’ARC survolant le Grand Nord, je me sentirais plus à l’aise dans un F-18 que dans un F-35.

    Autre avantage, nos pilotes de chasse pourront passer directement du CF-18 actuel au nouveau Super Hornet sans avoir à subir une formation, comme pour le passage du 737NG au 737MAX. Une demie-heure avec un iPad suffira. Il s’agitra principalement de voir si Boeing a installé une variante du MCAS sur le Super Hornet.

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  • Louis Martineau

    L’investissement fédéral de plus de 350 millions$ (approx) à se jour dans le développement du F-35, il me semble que le gouvernement ne peu pas choisir le F-18 boeing. Alors pourquoi investir dans un avion qu’il achetera pas ?????. Il a 9 pays qui finance le développement du F-35. Sauf erreur je crois que le gouvernement Trump a/ou pourrait exclure la Turquie parce qu’ils ont acheter de l’armement Russe je crois. C’est un choix assez politique et économique en espérant que les emplois au Canada vont primer.

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  • Louis Martineau

    Harjit Sajjan ministre de la défense nationale et Marc Garneau ministre des transports ont été renommer aux mêmes ministères. De par leurs formations et fonctions antérieurs ces deux ministres sont proches des militaires. Comme les militaires ont déjà fait leur choix il y a plusieurs années déjà en faveur des F-35 et bien sa sera ces avions à coup sur.

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  • Real-One

    Deux questions:

    1- Boeing promet ou Boeing garanti 30G$ de retombées au Canada. C’est bien beau les promesses mais ce ne sont que des promesses. Et venant de Boeing!!!!!…

    2- Puisque Boeing reviens dans la course, est-ce que Airbus en fera autant ???

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    • André Allard

      Évidement qu’au moment de signer, il faut des garanties dans le contrat. Si je me fie à ce qui s’est fait dernièrement… Pa sur! Maintenant, est-ce que l’offre de Boeing finira par faire bouger Lockheed-Martin? Je ne sais pas, mais si tout le monde applaudi l’offre de Boeing il y a plus de chances que cela fonctionne qui si tout le monde on s’en fou de Boeing.

      Airbus ne reviendra pas à cause de la clause d’interopérabilité. Les avions de chasses canadiens doivent pouvoir utiliser tout l’arsenal de missiles et de bombes américaines. Si l’Otan utilise également une bonne partie de cette arsenal, les ricains ne partagent pas tout et se gardent quelques exclusivités. Pour que les Typhhon puissent les utiliser, il faut les assemblés puis les amener aux USA pour que les logiciels soient modifiés par les fournisseurs. Le problème, c’est qu’il est impossible de savoir si de un le gouvernement américain autorisera les modifications et de deux combien elles coûterons tant que la condition numéro un n’est pas levée. Dans sa soumission, Airbus devrait prévoir une réserve de plusieurs millions ce qui la rend non compétitive.

      À moins que le gouvernement minoritaire ne fasse tomber la clause d’interopérabilité

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      • Guillaume

        C est bien pour ça que Dassault c est retiré de l appel d offre.
        On ne peut pas se permettre que les Américains, un concurrent et adversaire depuis Trump, aient les mains dans le software d un de nos avions.

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        • André Allard

          Je ne l’avais pas vue de cette manière mais j’avoue que c’est un c…. de bon argument

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          • Guillaume

            Les autoriser a mettre le nez dans les lignes de code, c est les autoriser a désactiver le système de combat en cas de divergence avec eux sur une operation extérieur.
            Vous avez vraiment besoin du norad?
            Vous pensez franchement que les russes et les chinois vont vous envahir? 😋.

          • André Allard

            C’est pas moi qu’il faut convaincre de l’inutilité du NORAD: http://www.lesailesduquebec.com/norad-un-traite-a-revoir/

            C’est bien amusant de voir les Bombardiers Bear venir flirté à la frontière canadienne. Mais y a tu sérieusement quelqu’un qui pense que les russes vont utiliser des avions pour nous bombarder alors qu’ils peuvent envoyer des missiles qui frappent beaucoup plus rapidement que n’importe lequel autre Bombardier ou avion de chasse russe.

  • Je fais brûler des lampions à l’oratoire Saint-Joseph à tous les dimanches dans l’espoir que le Canada n’achètera pas de F-35. Non seulement cet avion est un échec sur le plan de sa conception et de sa réalisation mais en plus les logiciels de l’avion demeurent l’entière propriété de Lockheed qui en conserve un accès exclusif, contrairement à Dassault dont les logiciels du très supérieur Rafale en combat demeurent ouverts pour ses clients qui peuvent ainsi les modifier à leur guise.

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  • Louis Martineau

    La version du F-35 que pourrait avoir le Canada continu son développement de se que je comprend. Ce n’est quand 2022 que le choix sera fait. À ce moment là il sera possible de comparer le F-18 versus F-35 selon les besoins opérationels au sein du Norad Canada/USA seulement. Les besoins opérationels au sein du Norad et de l’Otan demande pas nécessairement les mêmes performances aux avions militaires je crois. Le plus gros débat au sein du gouvernement fédéral sera avant tout d’obtenir et prouver au Canadien que Lockheed Martin peu offrir des avantages économiques et autres, aussi avantageux que ceux que Boeing pourrait apporter. Ces avantages économiques et autres seront pas faciles à quantifié je présume. Je pense bien que le gouvernement n’aura pas trop de misère à faire valider son choix d’avions militaires auprès de la population.

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  • Est-ce qu’une promesse de Bowing c’est comme une certification de la FAA bien torchée ???

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    • André Allard

      Les temps ont changé, il y a un an j’aurais di, hein voyions, la FAA c’est sérieux.

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