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Bell va de l’avant avec les rotors anticouples électriques

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C’est en 2019 que Bell a lancé le développement d’un système de rotors anticouples électriques. Un premier système à quatre rotors a été monté sur un Bell 429 afin de valider le concept. Cette étape est maintenant complétée et les résultats sont satisfaisants : le système réduit le bruit, la pollution et il augmente la sécurité. Cliquez ici pour regarder la vidéo de démonstration

L’investissement

Bell investira jusqu’à 825 M$ dans le projet Viridis dont 200 M$ proviendront du gouvernement canadien. La part de Québec s’élève à 75 M$ et prendra la forme d’un prêt. Ce projet devrait permettre d’embaucher jusqu’à 320 personnes et d’offrir jusqu’à 350 stages à des étudiants. L’annonce d’hier est une étape de plus vers le long processus de certification et de commercialisation de ce nouveau système. 

L’optimisation

Maintenant que le concept des rotors anticouples électriques est validé, il faut passer à l’étape de l’optimisation. Le fabricant devra déterminer quel est le nombre idéal de rotors afin d’obtenir un maximum de gain d’efficacité énergétique sans compromettre la sécurité. 

Il faudra également déterminer quelle est la meilleure méthode d’alimentation électrique : est-ce une génératrice branchée directement sur les moteurs existants ou encore un petit moteur à combustion indépendant. Histoire de garantir suffisamment l’alimentation aux rotors lors du vol , il faudra sans doute ajouter de la puissance au système électrique. 

La certification

Ce n’est qu’une fois la configuration complétée que Bell pourra passer à l’étape de la certification. Et encore, il faudra procéder un type d’hélicoptère à la fois, car la configuration optimale pourrait changer selon le modèle; la taille du système électrique et la quantité de courant disponible varient beaucoup d’un modèle à l’autre. 

L’industrialisation

Parallèlement à la certification, Bell devra mener les études nécessaires afin d’intégrer ce système dans la production. Il faudra négocier avec des fournisseurs et établir le prix que ceux-ci factureront. Les ingénieurs devront revoir le procédé d’assemblage et déterminer où sur la chaîne le nouveau système sera intégré. Cela peut sembler banal, mais c’est une décision très importante à prendre. 

Puisque les rotors anticouples électriques ne sont pas reliés de la même manière aux autres systèmes, le moment d’assemblage va fort probablement changer. Choisir la mauvaise station d’assemblage pourrait faire augmenter le temps et les coûts de production. 

Bref il reste encore beaucoup de temps avant qu’un premier appareil ne soit livré à un client. 

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2 avis sur “Bell va de l’avant avec les rotors anticouples électriques

  • Laurent Gruz

    Belle belle comme le jour…

    Bell sans e. Foutu autocorrecteur:).

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    • André Allard

      Merci pour la remarque, c’est corrigé.

      Répondre

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