Bombardier

La vente de Downsview pourrait tout changer pour Bombardier

Pour partager cette publication :

Cela fait bien deux ans que je me questionne sur le montant que Bombardier pourrait obtenir en vendant les terrains à Downsview. Dans mon texte de dimanche dernier, j’ai mentionné le chiffre de 65$ le pied carré en 2015. Mais ce chiffre n’est qu’une moyenne, et cela veut dire que les terrains les mieux situés se vendaient au-delà de ce prix en 2015.

 

En l’absence d’exemple concret, il est bien difficile de s’avancer sur la valeur réelle des terrains à Downsview. Puis un article paru dans La Presse d’hier m’a donné un indice du prix que Bombardier pourrait obtenir pour Downsview. L’article parle d’un terrain de 150 000 pieds carrés au centre-ville de Montréal qui vient d’être vendu 100 millions de dollars ce qui correspond à 740$ du pied carré. L’article cite deux autres transactions dont le prix de vente au pied carré était de 687,50 $ et de 166,60 $.

 

De ces trois transactions, celle de l’ancien terrain du Children’s Hospital à 166,6$ le pied carré a retenu mon attention à cause de son emplacement près du centre-ville. Étant donné que les prix de l’immobilier sont beaucoup plus bas à Montréal qu’à Toronto, on peut penser que Bombardier pourrait être en mesure d’obtenir plus de 200$ le pied carré. Cela voudrait dire que les terrains à Downsview vaudraient environ 3,2G$; il ne faut donc pas se surprendre que Bombardier souhaite s’en défaire.

 

Dites-vous bien que les terrains non développés de 375 acres à l’intérieur d’un centre urbain sont rares sur la planète. Celui de Downsview représente six fois la taille du Quartier 10-30 et son potentiel de développement et de profit est gigantesque, car il est possible d’y construire une ville dans la ville. Évidemment que ce n’est pas une compagnie appartenant à cinq ou six beaux-frères et belles-sœurs comptant utiliser leur CELI pour le dépôt initial qui va se porter acquéreur des terrains à Downsview. La plupart des acheteurs potentiels sont de l’extérieur du Canada; il faut regarder du côté de la Chine ou du Moyen-Orient.

 

Si mon hypothèse est bonne, Bombardier pourrait se retrouver avec 2G$ de liquidité si l’on déduit le coût de la relocalisation des deux lignes d’assemblage présentement à Downsview. La situation financière de l’entreprise serait alors bien meilleure et lui ouvrirait des options que sa situation actuelle ne lui ne permet pas d’envisager.

Pour lire l’article de La Presse, cliquez ici

>>> Suivez-nous sur Facebook et Twitter

8 avis sur “La vente de Downsview pourrait tout changer pour Bombardier

  • Claude B.

    Mais, à qui appartient Downsview? En d’autre mots qui va empocher le magot, Bombardier Aviation ou Bombardier Inc. Q
    qui lui, va distribuer les $$$$?

    Répondre
    • André Allard

      Downsview appartient à BBD Avions d’Affaires.

      Répondre
  • Même à 1 milliard de profit ça serait toujours ça de plus dans leur coffre, assez pour payer la chaîne de montage en Alabama. Et du cash flow…

    Répondre
  • Avec les millions que lui a promis PW/UTC pour les retards de livraisons plus ou moins programmés, sa va faire pas mal de $$$$ dans la cagnotte. Curieux de savoir combien Bombardier aéronautique va recevoir.

    Répondre
  • Eric Tremblay

    Si un transaction plus rapide est requise, la Caisse de Dépot possède déjà un portefeuille immobilier… Ça serait de bon acheteur…

    Répondre
    • Gros Minet

      Ça pourait finir avec un échange entre Donwsview et les 30% de BT.

      Répondre
      • Pas une mauvaise idée, surtout que la Caisse s’est négocié un taux rendement élevé sur BT. Dire qu’il y a encore des gens qui dise que l’argent a été donné. …..

        Répondre
  • Mais bombardier a un habitude de vendre leur actives avec un prix très très bas… BRP en est une, CL à Viking, 30 % de transport à la Caisse, 50% de CSeries à Quebec, puis encore un autre 50% à Airbus est un quatrième… les prix obtenues de Bombardier donnent des vraiment mauvais surprise aux actionnaires en chaques fois….

    Je pense qu’ un achèteur potentiel sera le tycoon d’immobilier de Hong Kong, Li Ka-Shing. Il est citoyen canadien, il a un compagnie de dévélopment au Canada, avec des projets déjà réalisé à Vancouver et Toronto. il est propriètaire de Husky Energy… et le plus important… il a du cash…

    Qui sait? Le problème c’est la complexe politique qui est derrière de le re-zoner… des investisseurs n’aiment pas vraiment ça… puis ça prends beaucoup de temps pour les règler..

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *