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Les Ailes du Québec a cinq ans

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C’est le 11 octobre 2016 que Les Ailes du Québec a publié et partagé ses premiers textes. Cette journée-là, la préparation pour l’entrée en service du premier CS 300 avec Air Baltique a fait partie des sujets traités. L’adoption par OACI d’un plan de lutte aux changements climatiques avait également retenu mon attention.

Depuis, plus de 3 200 publications se sont ajoutées soit une moyenne de 640 par année. Si l’on exclut les communiqués de presse, j’ai rédigé plus de 2 000 textes originaux soit plus d’un par jour. Et ça continue! Me croirez vous si je vous dis que je suis du type créatif ? Ce qui me fascine le plus, c’est de constater la quantité de choses qu’il me reste à apprendre sur cette industrie. D’ailleurs, la journée où j’aurai l’impression de tout savoir, je cesserai de publier, car je n’aurai plus l’intérêt pour apprendre.  

Les origines

J’ai toujours voulu être pilote, mais pour toutes sortes de bonnes et mauvaises raisons cela tardait à se concrétiser. À l’approche de mon 50 anniversaire de naissance, ma conjointe avait mis la main sur une heure de simulateur Q400 chez FlightSafety à Toronto. Le cadeau était excellent et a été un élément déclencheur. Dans mon cas, le démon du midi s’est manifesté par le désire d’exercer une profession plus sexy. 

En 2013 j’ai tout ce qu’il faut, mais la carrière de pilote ne décolle pas. C’est à cette époque que le C Series prend la manchette régulièrement et m’attire. Le 16 septembre j’ai assisté à la diffusion en direct du premier vol du C Series. Le regret de ne pas être sur place aura été un autre facteur de motivation. En 2014, j’ai également entrepris le certificat en Gestion du transport aérien de l’UQAC. 

Il y a d’abord eu le blogue André Allard aviation, puis une collaboration avec Aéronouvelle. C’est au mois d’août 2016 que la décision est prise de lancer Les Ailes du Québec. Jusqu’au printemps de 2019, j’occupais un emploi à temps plein autre que la rédaction pour Les Ailes du Québec. Pour assister aux événements et conférences de presse, je devais prendre des congés sans solde.

Jusqu’au mois de mai dernier, c’est ma conjointe Suzanne Lefebvre qui était ma correctrice. C’est elle qui me demandait : veux-tu vraiment publier cela ? Est-ce que ce texte cadre avec le site ? C’est aussi elle qui reprenait des paragraphes entiers ou encore me disait qu’elle ne comprenait pas. Mon orgueil en a pris pour son rhume à quelques reprises. Mais je vous rassure, nous sommes toujours en couple et la qualité de ma rédaction s’est beaucoup améliorée et j’y travaille toujours.

Un privilège

Couvrir l’industrie aérospatiale et du transport aérien est un privilège pour moi. Lorsqu’un intervenant, un président d’entreprise et les responsables de relations médias répondent à mes questions, c’est un cadeau. Cette industrie est menée par des gens passionnés ; or, les gens passionnés sont souvent passionnants lors d’une entrevue. Les Ailes du Québec me donne donc un accès privilégié à ces acteurs, décideurs, et à ceux et celles qui sont l’industrie.

La publicité

Les habitués du site ont sans doute remarqué une augmentation du contenu publicitaire. Avec la COVID-19, les revenus autres que la publicité sont tombés à plat. Les annonces constituent donc l’essentiel des revenus du site. D’ailleurs, si vous cliquez de temps à autre sur une de ces publicités, cela augmente mes revenus. 

Les projets

Cette année, j’ai lancé la chaîne YouTube Les Ailes du Québec, si ce n’est pas déjà fait vous pouvez vous abonnez en cliquant ici. Idéalement, j’aimerais pouvoir diffuser certains événements en streaming. Si les choses se passent comme prévu, je devrais être à Farnborough en 2022. 

J’ai toujours comme objectif de faire une bonne heure sur le simulateur A220. Le but étant entre autres de vérifier le comportement de l’avion aux limites du domaine de vol. 

J’ai écrit huit chapitres sur l’histoire du CRJ, mais je n’en suis pas satisfait. Les faits sont exacts et plusieurs vont en apprendre. Mais passer de la rédaction d’articles à un livre dont le texte est une histoire qui se raconte, ce n’est pas évident. Je n’au aucune formation en communication, journalisme ou en lettre ; j’apprends sur le tas et la rédaction d’un livre est un défi plus grand que je ne l’imaginais. Mais l’histoire du CRJ mérite non seulement d’être racontée, mais d’être bien racontée. 

Voilà ce que j’avais à dire et merci de partager. 


 


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6 avis sur “Les Ailes du Québec a cinq ans

  • louis martineau

    Un site francophone Québécois, c’est plutôt rare dans ce secteur. Ce qui n’empêche pas ceux qui préfaire publier leurs commentaires en anglais de le faire. Déjà 7000 membres et en progression de mois en mois. FÉLICITATIONS

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    • André Allard

      Merci, j’attends toujours que tu te décides à nous raconter une histoire ou deux. 😜

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      • Bon anniversaire André et longue vie aux ailes du Québec !

        C’est toujours un plaisir de te lire, et comme beaucoup, j’ai hate de lire ce livre sur le CRJ.

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  • Michel Simard

    Toujours intéressant. Publier un tel site francophone seul est vraiment digne de mention. Longue vie au Ailes du Québec.

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