Bombardier

Philippe Balducchi sera le chef de la direction de la société en commandite C Series

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Dans un courriel interne distribué à quelques employés, Bombardier avions commerciaux à fait connaître la composition de la nouvelle équipe de direction qui sera en place lorsque l’entente entre Airbus et Bombardier sera approuvée par les autorités règlementaires. Le document que nous avons reçu est conforme à ce qu’a publié le site airinsight.com ce midi.

 

Voici le communiqué :

 

  • Philippe Balducchi : occupant actuellement le poste de chef de la gestion de la performance, Airbus Avions commerciaux, sera nommé chef de la direction.
  • Florent Massou : occupant actuellement le poste de chef de la chaîne d’assemblage final de l’avion A380 à Toulouse, sera nommé chef de programme.
  • Sylvain Leclerc : occupant actuellement le poste de chef des activités opérationnelles et de l’approvisionnement, Avions C Series et site de Mirabel, sera nommé chef des activités opérationnelles, et relèvera de Florent Massou.
  • Rob Dewar : occupant actuellement le poste de vice-président d’avions C Series, sera nommé soutien à la clientèle ey chef de l’ingénierie.
  • Magnus Wallauer : occupant actuellement le poste de directeur de la performance opérationnelle au bureau du président, Airbus Avions commerciaux, il sera nommé, chef de l’intégration, de la transformation et de l’information.
  • Michael Kollig : occupant actuellement le poste de vice-président, Services de l’information, Bombardier, il sera nommé chef des technologies de l’informations (TI), relevant de Magnus Wallauer.
  • Tonny Marcovecchio : occupant actuellement le poste de vice-président, Finances, Bombardier, il sera nommé chef des finances.
  • Francis Lecomte : occupant actuellement le poste de vice-président, Contrats et services juridiques, Bombardier, il sera nommé chef des services juridiques et de la conformité.
  • Josianne Caron : occupant actuellement le poste de directrice, Ressources humaines, programme d’avions C Series et site de Mirabel, elle sera nommée chef des ressources humaines.
  • Marcella Cortellazzi : occupant actuellement le poste de chef des communications avec les employés, Avions militaires, défense et aérospatiale, Airbus, elle sera nommée chef des communications.
  • David Dufresnois : occupant actuellement le poste de chef de la plateforme d’avions A380, il sera nommé chef des ventes.
  • Philippe Alary-Tossaint : occupant actuellement le poste de vice-président, Contrat d’approvisionnement, Airbus, il sera nommé chef par intérim de l’approvisionnement.

 

Le fait que ces nominations soient prêtes est un indicateur de l’état d’avancement des négociations entre Airbus et Bombardier. Il ne manque plus que l’étampe officielle des gouvernements pour aller de l’avant.

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7 avis sur “Philippe Balducchi sera le chef de la direction de la société en commandite C Series

  • louis martineau

    Enfin cette saga c serie achève. Un nouveau départ pour ce programme que tous attend surtout les employé-es et bien sur les investisseurs qui sans eux pas de Bombardier Inc.

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  • En regardant la structure de l’organisation, il semble que c’est vraiment une société à part entière, autonome et presque indépendante. Ce qui n’est pas surprenant car toutes les parties comprennent les contraintes imposées par le statut légal de société en commandite.

    Il est important aussi bien pour Airbus que pour Bombardier et surtout pour investissement Québec de ne pas faire de l’ingérence de la gestion de CSALP car il faut bien éviter de devenir redevable des obligations de CSALP.

    J’aurais presque appelé ça une quarantaine de CSALP par rapport aux opérations des partenaires.

    Il faut aussi se rappeler que CSALP part avec un état financier disons vierge. Elle n’a pas de dettes ni d’obligation (liability en anglais) au moment de la signature de l’accord de prise de part majoritaire par Airbus.
    À partir de ce moment là, Bombardier doit encore continuer à financer le fonctionnement de CSALP à la hauteur de 700 millions de dollars canadiens pendant trois ans qui suivent la signature de l’accord.

    Au moment de la finalisation de l’accord, il n’y a pas de transaction de cash de la part d’Airbus.

    C’est effectivement un bon départ avec une feuille de santé vierge. Ce qu’il faudra est juste de produire les avions et de les livrer. Si l’avion n’a pas de défaut majeur à corriger alors CSALP ne peut qu’avoir du cash flow positif, si le coût récurrent de production est bien en dessous du prix de vente. En réalité, le coût de développement a été supporté par Bombardier seul.

    C’est une très bonne nouvelle.

    J’espère que l’action va monter demain pendant la journée jusqu’à la fin de la semaine et de façon significative.

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    • Une société en commandites c’est fait, sans le dire, à éliminer des partenaires avec des appels à contribuer. C’est pour ça que je dis que le CS500 pourrait être annoncer dans 3-4 ans avec un investissement dans les $1-2 milliards uniquement fait par Airbus et diluer la part des autres et dans 6-7 ans le CS700 avec 3 milliards. Il y aura d’autres investissement à faire dans le service après vente par exemple et ainsi rendre le programme à 80-90% Airbus. BBD va ramasser les commandes pour les ailes et le cockpit. Ils ont 7 ans pour récupérer leur mise de $6 milliards … bonne chance!

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  • J’ai bien hâte de voir ce qu’on annoncera à Farnborough. On devrait voir beaucoup de choses bouger à partir de cet événement.

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  • Il est important à noter que la fonction qui touche l’argent et le contrat ainsi que la responsabilité technique(l’ingénierie) est bel et bien sous dans CSALP. Donc, légalement une bonne partie des responsabilités majeures (dette, profits et responsabilité en cas d’accident d’avion etc.) est sous CSALP.
    Donc, tout engagement futur qui aura un impact possible sur la finance de CSALP, comme les garanties, sera fait par CSALP.

    Pour Bombardier, c’est un grand soulagement car le C Series n’est plus un fardeau à supporter, mais ça deviendra un générateur de profit à la hauteur de sa participation dans la société en commandite ou 31% des profits de CSALP. Le poids financier du C Series sur Bombardier se limitera aux 700 million de dollars dans les trois ans suivant la signature de l’accord de partenariat.

    C’est intéressant de voir que Rob Dewar n’est plus responsable du programme C Series, mais du soutien à la clientèle et de l’ingénierie générale de CSALP. Probablement cette fonction inclut la partie des essais en vol de réception à Mirabel.

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  • Jacques Barolet

    Quelle est votre préférence pour la prochaine dénomination du CSeries sous l’égide de EADS.

    Airbus CS100 ou bien Airbus A210
    Airbus CS300 ou bien Airbus A230

    Croyez vous que l’appellation Airbus CS300 pourraient vraiment engendrer de la confusion avec le feu Airbus A330 ?
    Avez-vous des suggestions ? …..on fait juste jaser

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