Carnets de voyage

Voyage : un imprévu de taille

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Pour le samedi 16 juillet, mon plan était de me rendre à Farnborough où j’avais réservé une chambre pour la semaine. Après plusieurs semaines de recherche sur les réseaux sociaux, j’avais trouvé la perle rare : une chambre de 750 pieds carrés à moins de 1 km d’une entrée à Farnborough. De plus, elle avait une cuisinette et était équipée d’une laveuse et d’une sécheuse. Le tout pour moins de 250 $ par jour. 

Mais il y a un dicton qui dit : « si c’est trop beau pour être vrai, c’est que c’est trop beau pour être vrai ». J’arrive à Fanrborough à 13 h 30 et je commence à chercher où me présenter, il faut dire que les instructions sont vagues. Je tente de rejoindre l’entreprise qui s’occupe de louer les appartements et je n’ai pas de réponse. Je tombe toujours sur le répondeur et après cinq tentatives, j’essaie le courriel. Je finis par identifier correctement le bon bâtiment, mais il est désert. Il n’y a personne, pas une seule voiture et tous les appartements ont l’aire d’être vide. Des clôtures de chantier bloquent l’accès à l’arrière de l’édifice ainsi qu’au stationnement. 

Là je me sens un peu comme Perrette et le pot au lait : adieu bel appartement confortable tout équipé et à deux pas de tout.

Surtout pas de panique

Une demi-heure après mon arrivée à Farnborough, il devient évident que ma réservation ne sera pas honorée. Je décide de faire le point afin de voir quelles sont mes options et le constat est le suivant : me voilà seul dans une rue de Farnborough avec ma valise et sans réservation. Par contre, je suis à seulement 15 minutes de marche de plusieurs commerces dont plusieurs hôtels. Au pire, je reprendrai le train pour Londres où je suis certain de trouver une chambre.

Puisque j’ai fait ma réservation avec Agoda.com, je décide de les contacter afin d’obtenir du support. Sur le site internet, il n’y a que le foutu logiciel automatisé avec ses questions et réponses planifiées. Pas moyen d’obtenir une réponse ajustée a mon cas et je n’arrive pas à trouver le numéro de service à la clientèle. C’est en effectuant une recherche sur Google que je trouve. J’ai obtenu une réponse en français d’une préposée qui a tenté de m’aider.

Ultimement, la préposée en est venue à la même conclusion que moi puisqu’elle ne parvient pas à rejoindre l’établissement. Elle transfert mon dossier au service de soutien qui va tenter de me trouver une solution de remplacement. C’est par courriel que je recevrai l’offre et si cela ne me plait pas, je pourrai demander un remboursement. En attendant la proposition d’Agoda, je me dirige vers les hôtels les plus proches afin de vérifier leurs disponibilités.

Un coup de chance

Il n’est pas rare que les hôtels aient toujours une chambre ou deux en réserve qui ne sont disponibles sur internet. Dans le cas présent, il y avait trois établissements à moins de 20 minutes de marche et j’ai tenté ma chance. Je me suis dit que si je ne trouvais rien dans l’heure qui suit, je prendrais la direction de Londres.

Lorsque je me pointe au premier hôtel, l’on m’informe qu’il n’y a pas de chambre libre pour toute la semaine. Mais le commis m’explique qu’il vient tout juste d’avoir une annulation. Il peut me fournir une chambre pour deux jours, la journée de lundi pose un problème. Mais il s’attend à une autre annulation pour cette journée. Si cela se produit, je pourrai rester au même endroit toute la semaine. 

Entre-temps, Agoda m’informe qu’ils n’ont pas trouvé de solution de remplacement. On m’offre un remboursement complet plus un crédit de 171 CAD. Puisque The Falcon Hotel m’offre une chambre pour deux jours, j’accepte. Après tout, je suis à Farnbrorough la semaine du spectacle aérien, la probabilité que je trouve mieux est faible. Hà oui ! On me laisse la suite au prix d’une chambre régulière pour deux jours. 😉Finalement, alors que j’écrivais ces lignes dimanche matin, une autre chambre s’est libérée pour lundi et le reste de la semaine. 😛 Pour la semaine, la facture sera plus élevée, mais mon hébergement est réglé. Tenant compte que je suis maintenant à moins de 200 mètres de l’entrés principale, je m’en tire plutôt bien.

Il y a une nuance importante à apporter : oui il arrive que les hôtels aient des chambres de réserve. Mais je ne ferais pas un long détour sans avoir vérifié au préalable. Dans mon cas, j’ai profité du fait que les établissements se trouvaient à moins de 15 minutes de marche. 

Des choix importants

Lorsque je suis arrivé à Farnborough, cela faisait déjà une semaine que j’étais au Royaume-Uni. J’étais donc reposé puisque j’avais passé l’étape du décalage horaire. De plus, j’avais prévu du temps samedi et dimanche pour faire une épicerie, le lavage et mon enregistrement au spectacle aérien. Pour la fin de semaine, j’avais seulement un entretien téléphonique à l’horaire dimanche en après-midi. Lorsque j’ai constaté que ma réservation ne serait pas honorée, je n’avais pas à me précipiter. Cela m’a permis de rester calme et surtout de prendre le temps d’analyser mes options. En 2022, les voyages sans anicroche se font rares et il devient important de se donner une marge de manœuvre en cas de pépin.

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One thought on “Voyage : un imprévu de taille

  • louis martineau

    Le ministre Québécois de l’Économie et de l’Innovation Pierre Fitzgibbon et le ministre fédéral de l’Innovation, des Science et de l’Industrie François-Philippe Champagne seront présent au salon Farnborough.

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