Carnets de voyage

Voyager demande de l’organisation et de la patience

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Cette année, j’assisterai au spectacle aérien de Farnborough. Voici le récit de mon voyage qui cette année se déroule dans un contexte bien particulier. En effet, la reprise du transport aérien connaît certaines ratées. Pour ma part, j’avais choisi d’arriver à Londres une semaine à l’avance afin de faire un peu de tourisme. Voici donc le récit de cette première journée de voyage :

Je magasine toujours mes billets longtemps à l’avance afin de trouver la meilleure offre. Cette fois-ci, c’est Air France qui avait une promotion sur ses billets en classe affaires. L’aller-retour Montréal-Londres en « business » était en spécial à 2008 $. C’est un très bon prix pour ce service dont je reparlerai dans un autre texte.

Le départ

Habituellement, je n’apporte en cabine que mon ordinateur et rien d’autre. Mais cette fois-ci, j’ai décidé d’être prévoyant et je me suis fait un petit bagage ; il y avait de quoi tenir trois jours. Mon vol était prévu à 16 h 50, comme je demeure sur la Rive-Sud, j’ai quitté la maison à 12 h 30 ; c’est tôt, mais j’avais anticipé que le festival du cône orange causerait des retards. Mais je me suis trompé et je n’ai rencontré aucun travaux sur ma route. Je suis arrivé à l’aéroport à 13 h 10 et déjà il y avait des files d’attente à certains comptoirs. Normalement, les débuts d’après-midi sont tranquilles à l’aéroport. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai choisi ce vol, car il est tôt pour les départs vers l’Europe.

L’attente au comptoir d’Air France n’aura durée que quelques minutes. Après l’enregistrement, je n’ai mis que 16 minutes pour franchir les contrôles de sécurité. Il n’est pas encore 14 h heures, mais comme le disais si bien Jean Charest « je suis prêt. » L’embarquement s’est fait à l’heure, mais le vol a été retardé de 35 minutes : un convoyeur à bagage de l’aéroport a fait défaut. Les employés au sol se sont démenés afin de récupérer à la main les valises manquantes. 

L’escale

Heureusement les vents favorables nous ont permis de rattraper le retard et nous sommes arrivés à l’heure. J’ai donc eu plus d’une heure pour flâner à Charles de Gaule avant l’embarquement. Il a débuté à temps à 7 h, mais il n’y avait que quelques dizaines de passagers d’arrivées. En effet, plusieurs passagers provenaient d’autres vols qui eux étaient en retard. De plus, ceux qui étaient de la région parisienne étaient également en retard, car ils ont mis 3 heures pour s’enregistrer et passer les contrôles de sécurité. Nous sommes finalement décollés avec près d’une heure de retard et le vol affichait complet.

L’arrivée

L’arrivée à Heathrow a bien débuté puisque j’ai attendu moins de 10 minutes pour franchir les douanes. Il faut dire que les contrôles sont plutôt simples. Pas de formulaire à remplir, il suffit de présenter son passeport dans un lecteur automatisé. Ce dernier prend une photo du passager et la compare avec celle du passeport. Et c’est tout, le tour est joué et bienvenu au Royaume-Uni. 

C’est en arrivant dans la salle des bagages que l’on constate que tout ne va pas toujours comme sur des roulettes. De nombreuses valises jonchent le sol entre les carrousels, mais il y a tout de même suffisamment de place pour circuler et récupérer les valises. Après 20 minutes d’attentes, les valises ne sont toujours pas arrivées quelques passagers s’impatientent déjà. Après trente minutes, l’inquiétude commence à se lire sur les visages de plusieurs. Certains vont revérifier sur le tableau d’affichage afin de s’assurer d’attendre au bon endroit. Après quarante minutes, je fais une blague à l’homme qui est à côté de moi : « Il y a une erreur sur le tableau d’affichage, c’est le vol d’hier qui est sur ce carrousel. » Il sourit, mais pas très longtemps. C’est alors que je me félicite d’avoir un bagage à main. Finalement, c’est au bout de 45 minutes que les valises arrivent.

Pour l’instant, je n’ai eu à faire preuve d’un peu d’organisation et de patience et d’organisation. Mais pour certains, les temps d’attentes sont beaucoup plus long et leur patience est mise à rude épreuve. Sortir de l’aéroport est un jeu d’enfant, là c’est vrai je suis en visite à Londres. On verra si mon retour se déroule aussi bien.

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