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Une semaine qui influencera l’évolution de l’industrie aérospatiale pour la prochaine année

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Montréal, 18 décembre 2017-  Le Syndicat des Machinistes suivra avec attention ce qui se passera aujourd’hui et demain à Washington dans le dossier de la plainte de Boeing contre Bombardier. Le climat engendré par cette plainte entraine le Canada, les États-Unis et l’Europe dans une guerre commerciale qui oppose des multinationales du secteur aérospatial.

 
« Avec tout ce qui attend le secteur aérospatial prochainement, on ne peut pas se permettre de commencer l’année 2018 dans un contexte de guerre commercial. Il faut trouver une façon plus intelligente et moins partisane de régler ce différend, car cette situation finira tôt ou tard par exercer des pressions sur les conditions de travail et la sécurité d’emploi de dizaines de milliers de travailleurs et travailleuses au Canada, aux États-Unis et en Europe, déplore le coordonnateur québécois du Syndicat des Machinistes, David Chartrand. Que ce soit les travailleurs et travailleuses de Bombardier à Montréal, Belfast ou Wichita ou ceux de Boeing à Winnipeg  Seattle ou Saint-Louis, aucun d’entre eux n’a avantage à voir perdurer cette situation. C’est pourquoi notre organisation n’entend pas baisser les bras. Nous évaluons présentement les différentes actions à poser, les alliances à forger et les pistes de solutions à proposer dans le but d’assurer la défense de ces travailleurs et travailleuses.»

 
Même si un renversement de situation représentait une surprise de taille le Syndicat des Machinistes suivra avec un grand intérêt le déroulement de la phase finale de l’enquête du Département du Commerce américain.

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4 avis sur “Une semaine qui influencera l’évolution de l’industrie aérospatiale pour la prochaine année

  • Bonne évaluation des problèmes qui và en découler si ces droits compensatoires de près 300% sont maintenus. On oubli parfois que les employé-es de boeing aussi vont perdre gros. C’est déjà en voit de ce réalité pour eux si boeing ne recule pas sur sa plainte. Delta n’a rien commander a Boeing la semaine passée et a plutôt favoriser Airbus. Normalement y commande chez les deux avionneurs. Que dire de la position très ferme du Canada concernant le renouvellement de la flotte des 88 F-18.

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  • Il ne faut pas oublier que Boeing n’a fait que se plaindre. C’est le représentant de commerce (trade representative) des États Unis qui fait le reste.

    Le Canada a délibérément « attaqué » l’entreprise Boeing en annulant la commande des F18, alors que en toute rigueur l’attaque aurait dû être fait contre le gouvernement des États Unis.

    Je ne sais pas du tout ce qui va se passer. C’est trop compliqué pour moi.

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    • Le Canada n’a pas annuler le contrat des F18 super hornet, car il n’avait pas de commande encore en force et dûment signer. Le Canada a couper tout lien exploratoire en vue d’achat de F18 surper hornet à cause de la plainte de l’avionneur. C’est toute une nuance. Si cette plainte est RETIRER ou ANNULER, il est sur que le Canada và reviser sa position face a Boeing. Advenant que Boeing dépose une soumission en 2019 pour le renouvellement de la flotte des 88 chasseurs F18, et QUE LA PLAINTE N’EST PLUS QU’UN MAUVAIS SOUVENIR. La soumission de Boeing và surement être considérer au même tite que les autres soumissionnaires. C’est ce je comprend des déclarations du premier ministre fédéral et de son ministre de la défense. Pour l’instant và falloir attendre la suite des choses. Cette plainte est devenu très politique. C’est de là que devra venir a mon avis la solution si Boeing maintient sa plainte ou que le tribunal administratif américain affecté a cette cause la maintient en force.

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  • Eric Tremblay

    Politiquement parlant, c’est mieux de garder comme cible Boeing. C’est de toute façon le plaignant.

    On s’occupera du protectionisme américain plus tard, si les USA se retire du NAFTA.

    L’ITC est fidèle à lui même, son rôle est de protéger l’intérêt des enterprises américaines, à tort ou à raison (et tout les moyens sont bon). Si on regarde l’historique des décisions (ITC), on voit que les dés étaient pipées dès le départ. Ce n’est pas à ce niveau que ça va se règler.

    En aéronautique, c’est une première mondiale que d’utiliser un organisme tel l’ITC pour bloquer un concurrent. Ça risque de « rebondir dans la face » de Boeing; d’autre pays vont utiliser le même stratagème pour bloquer Boeing…

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