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Déclaration de Bombardier sur les décisions du département du Commerce des États-Unis

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English follows

Mike Nadolski, vice-président, Communications et Affaires publiques, a fait la déclaration suivante en réponse aux décisions tarifaires publiées aujourd’hui par le département du Commerce des États-Unis :

« La preuve présentée lundi devant la Commission du commerce international des États-Unis a démontré que la plainte de Boeing est une attaque sans fondement contre les compagnies aériennes, les voyageurs et l’industrie aéronautique américaine. Cela est vrai depuis le début de l’enquête et les récents développements ont renforcé cette évidence, en particulier le partenariat entre Bombardier et Airbus qui prévoit la construction d’une nouvelle usine de fabrication aux États-Unis en Alabama. Ces installations fourniront aux compagnies américaines un avion construit aux États-Unis, éliminant ainsi toute possibilité de préjudice dû aux importations.

« La décision du département du Commerce n’a malheureusement rien à voir avec cette réalité et ignore les pratiques commerciales en vigueur depuis longtemps dans l’industrie aéronautique, y compris les prix de lancement et le financement de plusieurs milliards de dollars des programmes d’avions.  De plus, nous sommes profondément déçus que le département du Commerce n’ait pas saisi l’occasion pour corriger ses erreurs passées.

« Nous restons convaincus qu’à la fin du processus, la Commission du commerce international des États-Unis parviendra à la bonne conclusion, à savoir que les avions C Series profitent à l’industrie aéronautique américaine, aux compagnies aériennes américaines et aux voyageurs américains.

« Le fait est que les avions C Series ne menacent tout simplement pas Boeing. Boeing n’a pas participé à la course pour vendre des avions à Delta. Il n’a pas fait un avion dimensionné aux besoins de Delta depuis de nombreuses années, puisqu’il a cessé de produire les avions 717 et 737-600. De plus, Boeing a reconnu avoir dépassé ses capacités de production d’avions 737 et a un carnet de commandes de plus de 4 300 commandes d’avions dont la production s’étend sur plusieurs années.

« L’esprit d’innovation de Bombardier nous a amenés à créer les avions C Series plus confortables, fiables, économes en carburant et écologiques que tout autre avion de leur segment de marché. Les voyageurs américains et les compagnies aériennes américaines ne devraient pas être empêchés de bénéficier de ces avantages, surtout compte tenu du fait que les avions C Series ont un impact positif considérable sur l’industrie aéronautique américaine.

« Bombardier estime que la nouvelle chaîne d’assemblage en Alabama ajoutera 400 à 500 emplois directs aux États-Unis, ainsi que des milliers d’autres emplois indirects et induits aux États-Unis. Elle apportera également environ 300 millions $ en nouveaux investissements directs étrangers aux États-Unis. Ces nouveaux emplois et investissements américains s’ajoutent aux 22 700 emplois déjà soutenus par le programme C Series de Bombardier grâce à sa base d’approvisionnement américaine. »


Bombardier Statement on Department of Commerce Determinations

 

The evidence presented Monday at the U.S. International Trade Commission demonstrated that Boeing’s petition is an unfounded assault on airlines, the flying public, and the U.S. aerospace industry.  That has been true since the start of the investigation, and recent developments make it even clearer, particularly the Bombardier and Airbus partnership, which will include the construction of a new U.S. manufacturing facility in Alabama. This facility will provide U.S. airlines with a U.S.-built plane thereby eliminating any possibility of harm due to imports.

Unfortunately, the Commerce Department decision is divorced from this reality and ignores long-standing business practices in the aerospace industry, including launch pricing and the financing of multibillion dollar aircraft programs.  Moreover, we are deeply disappointed that the Commerce Department did not take this opportunity to rectify its past errors.

We remain confident that at the end of the process, the United States International Trade Commission will reach the right conclusion, which is that the C Series benefits the U.S. aerospace industry, U.S. airlines, and the U.S. flying public.

The fact is that the C Series simply does not threaten Boeing.  Boeing did not compete in the Delta campaign.  It has not made a plane sized to Delta’s needs for many years, since it stopped producing the 717 and 737-600.  Moreover, Boeing has acknowledged that it has oversold its 737 production capabilities and has a backlog of more than 4,300 aircraft orders that stretches years into the future.

Bombardier’s innovative spirit led us to create the C Series, which is more comfortable, reliable, fuel efficient, and environmentally friendly than anything else in the market.  The U.S. flying public and U.S. airlines should not be precluded from enjoying these benefits, especially given the tremendous positive impact the C Series brings to the U.S. aerospace industry.

Bombardier estimates that the new Alabama assembly line will add 400 to 500 direct jobs in the United States, along with thousands more indirect and induced U.S. jobs.  It will also bring approximately $300 million in new foreign direct investment to the United States. These new U.S. jobs and investment are in addition to the 22,700 jobs already supported by Bombardier’s C Series through its U.S. supply base.

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7 avis sur “Déclaration de Bombardier sur les décisions du département du Commerce des États-Unis

  • BernardP

    Il faut préciser que la décision du US Commerce Department prévoit même que les tarifs s’appliqueront aux avions C Series partiellement assemblés. Donc, la décision vise à pré-torpiller le projet d’assemblage du C Series à l’usine américaine de Airbus en Alabama.

    « Bombardier CS100s ordered by Delta Air Lines could face a 292.21% tariff if they cross into the USA in a partially or fully assembled state ».

    https://www.flightglobal.com/news/articles/commerce-department-sides-with-boeing-on-cseries-tar-444366/

    Le champagne va couler chez Boeing…

    Quant au communiqué de Bombardier, c’est un répétition de leurs arguments, déjà maintes fois évoqués, qui ne semblent avoir aucune prise sur les autorités américaines.

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  • Bombardier a tout dit, que dire de plus. Une mobilisation gouvernementale des États qui on un secteur aéronautique/aérospatiale très développer devront s’allier pour faire la différence. Si non bientôt eux aussi devront en payer le prix face au dictat d’organisme gouvernemental américaine. C’est pas les appuis qui manque au USA pour ce faire.

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  • MarcelC.

    Objectif atteint pour Boeing?
    Le “litige” s’éternisera… paralysant les ventes de CSeries aux États-Unis pendant de longues années.
    https://ca.reuters.com/article/businessNews/idCAKBN1ED2XG-OCABS
    “Canada may ask the World Trade Organization to intervene in the dispute over a proposed 300 percent duty on U.S. sales of Bombardier’s CSeries jets, but any resolution of the trade spat could still take years, experts said on Tuesday.”
    “But trade challenges can drag on for years, which could pose a problem for Bombardier as it tries to find U.S. buyers for the CSeries.”
    “The real threat to Bombardier is are they going to be able to sign new contracts with people,” said Warner. “That’s the chilling effect the decision has on Bombardier.”

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  • Tout d’abord je précise que je trouve cette mesure injuste. Je trouve aussi que Boeing exagère un peu dans sa démarche.

    Ceci étant dit, je souhaite dire que je comprends un peu la motivation de Boeing.

    Il y a long temps, les industries aéronautiques étaient bien subventionnées d’une façon ou d’une autre. C’est encore le cas aujourd’hui, mais de façon moins flagrante.

    Souvenez vous de l’accord de 1992 sur les avions commerciaux entre l’Union Européenne et les États Unis. souvenez vous aussi des mesures draconiennes imposées par l’Union Européenne pour permettre la fusion entre Boeing et McDonnell-Douglas en 1997. Souvenez vous du lancement de l’A380 en 2000 puis aussi à l’abandon unilatérale de l’accord de 1992 par les États Unis en 2004.

    Depuis 1997, l’industrie aéronautique civile aux États Unis, surtout à Boeing, a perdu des dizaines de milliers d’emplois. Tout ça est pour rendre leur production compétitive.

    Même si je ne suis pas d’accord avec leur plainte contre le C Series, des fois je suis obligé de penser qu’effectivement Boeing a un peu raison de s’intéresser à toutes sortes de constructeurs d’avions civiles.

    Je souhaite de tout mon cœur que les droits de douane sur le C Series ne seront pas appliqués, au moins pendant une certaine période de transition ou de probatoire, disons de 10 ou 15 ans. Si à la fin de période probatoire il y a des preuves que les prix sont toujours en dessous du coût de production alors peut-être ce sera justifié de mettre une pénalité.

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