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Air Canada convertit 3 B777-300ER en cargo

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Air Canada met en service son premier de trois B777-300ER converti en Cargo par la compagnie Avianor de Mirabel. 

Les ingénieurs d’Air Canada ont travaillé avec l’équipe d’Avianor afin de mettre au point une nouvelle version cargo du B777-300ER. Avianor s’est chargée de retirer les 422 sièges et de concevoir une section de chargement pour les caisses légères. Cette section comprend un système d’arrimage avec un filet cargo. Les deux compagnies ont conçu la nouvelle configuration en six jours et elle est approuvée par Transports Canada. Les B777-300ER convertis ont une capacité de 89,63 tonnes de cargo ou l’équivalent de 9 millions de masques médicaux. 

Air Canada B777 filet cargo
Air Canada B777 filet cargo
Air Canada B777 cabine cargo
Air Canada B777 cabine cargo

Le cargo, une bouée de sauvetage

La chute de plus de 90 % du nombre de passagers aériens a pris de court les transporteurs. Afin de s’ajuster, ils n’ont eu d’autre choix que de réduire drastiquement le nombre de vols. Mais cela a eu pour effet de réduire également l’offre de transport pour le fret aérien; habituellement la majorité du cargo voyage dans les soutes des avions de passagers lors des vols réguliers. 

Or pendant que l’offre de fret diminuait, la demande elle a augmenté faisant grimper les tarifs. En plus, les compagnies aériennes ont vu le prix du carburant baisser de 45 % en un mois. Pour les transporteurs aériens, l’exploitation des vols tout cargo est donc la seule opération rentable en ce moment.

Ainsi, Air Canada qui a effectué 40 vols tout-cargo depuis le 22 mars, en effectuera maintenant 20 par semaine. La compagnie continuera également l’exploitation de B777 et B787 passagers pour des vols tout-cargo. Puisque les vols passagers réguliers à l’horaire ne sont que très peu achalandés, ils peuvent également prendre plus de fret. 

Pour les grandes compagnies aériennes, le cargo est une bouée de sauvetage en ces temps de crise. Même s’il est loin de générer les revenus passagers d’avant la crise, le fret permet d’éviter de sombrer. 

Avianor

Un petit mot au sujet d’Avianor de Mirabel; en pleine crise alors que les revenus se font rares, cette PME a encore une fois réussi à se rendre indispensable pour son client. Toutes nos félicitations! 

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11 avis sur “Air Canada convertit 3 B777-300ER en cargo

  • La nécessité est la mère de l’invention. Bravo à tout le monde. Cela permet effectivement de garder la tête hors de l’eau le temps que la tempête passe.

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  • Est-ce que l’on connait l’immatriculation des avions en question?

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    • J’ai trouvé la réponse: C-FIVX , C-FNNQ et C-FNNU

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      • André Allard

        Effectivement, C-FIVX a quitter Mirabel le 8 avril et il est allé à Shanghai et est de retour à Toronto. Pour les deux autres, ils sont à Mirabel en ce moment et sans doute en cours de conversion. Il y a également un quatrième B777-300ER à Mirabel, C-FITW, ce qui veut dire qu’AC pourrait le convertir lui aussi au besoin.

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    • André Allard

      Il est passé par Shanghaïavant. Donc il a sans doute reporté des tonne de masques.

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  • MesuresPreventives

    La photo semble récente donc il est assez bizarre de voir une seule personne porter des gants et aucun ne porte de masque !

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    • Nicolas

      Parce que si tu respectes la distanciation et que tu te laves les mains régulièrement, le masque est inutile.

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    • BernardP

      Ce n’est pas tout le monde qui s’énerve avec le Coronavirus. Il est temps de cesser de paniquer et d’accepter la réalité. La suite des choses apparaît maintenant inévitable :

      — Une forte proportion (80%) des cas sont asymptomatiques ou présentent de légers symptômes. Les personnes ainsi affectées ne se sentent pas malades et ne sont donc pas ciblées par le test de dépistage de la COVID-19;

      — Ces personnes ne sont pas mises en isolement et continuent ainsi à répandre la contagion :

      — Un éventuel vaccin ne sera pas disponible avant la fin de 2020 ou 2021; comme les autres vaccins de type grippal, celui-ci ne sera pas efficace à 100%; toute la population ne sera pas vaccinée;

      — D’autres traitements potentiels (chloroquinine, antiviraux), si leur efficacité est démontrée, seront administrés seulement dans les cas les plus graves;

      — La propagation de la COVID-19 semble déjà trop importante, surtout en tenant compte que les cas non détectés et asymptomatiques continuent d’activer cette propagation;

      — il apparaît donc que la dissémination du coronavirus ne peut plus être circonscrite, même si tous les cas symptomatiques, et leurs contacts, étaient identifiés et mis en quarantaine, un objectif devenu irréalisable;

      — Nos dirigeants aplatissent la courbe pour permettre au système des santé de ne pas être débordé… et préserver leur crédibilité : Ils ne peuvent se permettre de rien faire. Mais en aplatissant, on fait « durer le plaisir » encore plus longtemps.

      — La quasi-totalité des gens pensent encore que nous allons « gagner » la bataille.

      — Au contraire, malgré les efforts des gouvernements, dont les énormes contraintes sociales et économiques imposées, l’espèce humaine semble se diriger vers un dénouement **involontaire** d’immunité collective, qui surviendra naturellement quand 60% à 80% des populations auront été infectées et auront développé les anticorps appropriés. Le Dr. Arruda a commencé à y faire allusion lorsqu’il a mentionné que la réouverture des écoles permettrait un “genre de vaccination” des élèves.

      — Ces observations ne s’appliquent pas seulement au Québec et au Canada, mais aussi à l’Amérique et à la planète entière, puisque la libre circulation des personnes devra bien reprendre un jour.

      — À ce stade ci, je me demande quand nos gouvernements, au Canada et au Québec, vont se décider à enfin parler ouvertement d’immunité collective naturelle comme fin de partie inévitable.

      — Heureusement, le taux de mortalité réel sera probablement bien en bas de 1%, mais on ne le saura jamais, à cause des cas non-détectés. Et on se saura jamais non plus si on a passé à travers grâce aux mesures sévères adoptées, ou si le risque avait été sur-estimé. À peu près comme pour le Bug de l’An 2000.

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