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Bombardier utilisera du carburant d’aviation durable

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Bombardier a annoncé aujourd’hui qu’elle fait reçu sa première livraison de carburant d’aviation durable à une de ses installations montréalaise. C’est la compagnie Avfuel qui est effectué la livraison de carburant qui est composé entre autres d’huiles alimentaires recyclées. Il s’agit d’un effort important de plus dans le plan de Bombardier de réduire l’empreinte environnementale de l’aviation d’affaires. Voici le communiqué de presse de Bombardier:

 

Bombardier renforce son engagement en matière d’environnement et reçoit une première livraison de carburant d’aviation durable à Montréal

  • Avfuel Corporation a effectué la livraison inaugurale de carburant d’aviation durable à fournir aux clients de Bombardier à la livraison d’un avion
  • Cette livraison de carburant est un autre pas dans l’engagement de Bombardier à obtenir un approvisionnement à long terme de carburant d’aviation durable, un pilier essentiel de l’effort visant un futur écoresponsable pour l’aviation d’affaires
  • Bombardier utilise le carburant d’aviation durable pour ses avions de démonstration aux États-Unis et ailleurs dans le monde depuis 2017
  • Bombardier continue de jouer un rôle de chef de file dans l’engagement de l’industrie à lutter contre les changements climatiques en réduisant les émissions de CO2

MONTRÉAL, 26 nov. 2019 (GLOBE NEWSWIRE) — Bombardier a annoncé aujourd’hui qu’elle a reçu une livraison inaugurale de carburant d’aviation durable à l’une de ses usines de Montréal, ce qui vient renforcer son engagement à l’égard du transport aérien écoresponsable. Cette livraison est le premier pas la société dans son plan pour établir des partenariats à long terme avec des fournisseurs de carburant afin de déployer du carburant d’aviation durable dans tous ses établissements, alors que l’approvisionnement mondial devient plus facilement accessible.

« Nous honorons notre engagement d’aider à promouvoir une utilisation accrue du carburant d’aviation durable dans le secteur du transport aérien », a déclaré David Coleal, président de Bombardier Aviation. « Aujourd’hui, nous sommes fiers de l’offrir pour la première fois dans l’une de nos usines canadiennes, et ce n’est qu’un début. Bombardier travaille à assurer que l’utilisation de ces carburants devienne la norme dans nos activités quotidiennes, en faisant notre part pour réduire les émissions de CO2 dans le monde et en respectant l’engagement de longue date de l’industrie en matière de changements climatiques. »

Depuis 2017, Bombardier a tiré profit d’un approvisionnement de carburant d’aviation durable pour utilisation dans ses vols de démonstration à son usine de Hartford (Connecticut), siège de ses activités de démonstration à l’intention des clients. De plus, Bombardier fait voler toute sa flotte d’avions de démonstration vers d’importants salons aéronautiques et événements pour sensibiliser l’industrie et pour montrer que le carburant d’aviation durable peut devenir un choix de remplacement généralisé pour le carburant d’aviation classique des avions de l’aviation générale. La société a participé activement à des événements de l’industrie qui faisaient la promotion de l’utilisation du carburant d’aviation durable comme pratique courante, notamment à Van Nuys (Californie) et à Farnborough, au Royaume-Uni, et tout récemment au salon de la NBAA où du carburant d’aviation durable était disponible non seulement pour l’aller, mais également pour le retour des avions en exposition statique.

En 2009, le monde de l’aviation d’affaires a élaboré un programme audacieux en soutien aux cibles de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et s’est engagé à contribuer aux objectifs de l’ensemble de l’aviation. À cette fin, il s’est engagé à des objectifs précis dont la croissance neutre en carbone d’ici 2020, l’amélioration de l’efficacité du carburant de 2 % par an de 2010 à 2020 et la réduction des émissions totales de CO2 de moitié d’ici 2050 par rapport à 2005. Bombardier joue un rôle prépondérant dans l’engagement de l’ensemble de l’industrie à lutter contre les changements climatiques et, en collaboration avec des organismes de l’industrie, comme l’European Business Aviation Association (EBAA), la General Aviation Manufacturers Association (GAMA), le Conseil international de l’aviation d’affaires (IBAC), la National Air Transportation Association (NATA) et la National Business Aviation Association (NBAA), a conçu un cheminement pour atteindre ces objectifs reposant sur quatre domaines d’intervention : les technologies, les améliorations infrastructurelles et opérationnelles, des mesures axées sur le marché et les carburants de remplacement.

« Chez Bombardier, nous construisons nos avions en pensant à l’avenir », a ajouté David Coleal. « Par exemple, le nouveau moteur Pearl 15 de Rolls-Royce, construit spécialement pour les avions d’affaires Global 5500 et Global 6500, rend les avions plus propres et plus efficaces, avec un avantage de consommation carburant pouvant aller jusqu’à 13 %, ce qui contribue à des coûts d’exploitation très favorables. Le moteur Passport de GE, conçu spécialement pour l’avion Global 7500, le propulse à des vitesses pouvant aller jusqu’à Mach 0,925 avec une fiabilité à toute épreuve et une plus grande efficacité carburant. »

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13 avis sur “Bombardier utilisera du carburant d’aviation durable

  • Nicolas

    Pas sur qu’utiliser de bonnes terres fertiles pour produire du biocarburant soit une solution vraiment écologique.

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    • Marcel G.

      1) Selon l’article: … carburant qui est composé entre autres d’huiles alimentaires recyclées.
      2) Selon le site du fabricant: … fait à partir des résidus de coupes de bois.
      https://gevo.com/technology/

      Si on peut valoriser les résidus, c’est quoi le problème?

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      • Nicolas

        Avfuel sources it concentrated SAF from Gevo, Inc., and blends it with petroleum-based jet fuel. This mixture is then tested for fuel quality and to ensure it meets ASTM D1655 standards. The product has a net benefit to the environment across its lifecycle. Created from cornstarch, for every one million gallons of the concentrated SAF that is produced, approximately 10 million pounds of animal feed and protein is sold into the food chain, and the final jet fuel product burns cleaner, reducing carbon emissions released into the atmosphere.

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    • BernardP

      Bon point. On peut faire le parallèle avec la culture du mais pour produire de l’éthanol qui est mélangé à l’essence. En plus, il n’y a pas sur la planète assez d’huile de cuisson usagée ni de résidus de bois (déjà utilisés dans d’autre produits) pour répondre ne serait-ce qu’à une infime partie de la demande de carburant pour aviation. D’où mon commentaire ci-après sur le greenwashing symbolique.

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      • André Allard

        Si je comprend bien, même si je mangeais une poutine par jour, ca ne serais pas assez pour rendre l’aviation plus verte? 🙁

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  • BernardP

    Cette initiative, comme les autres du même type, est du simple « Greenwashing. »

    Les entreprises croient amadouer les alarmistes du climat avec ces petits gestes symboliques. Les entreprises n’ont pas encore compris que nous sommes ici en présence d’une nouvelle religion et que l’appétit des alarmistes est sans fin. Ils ne se satisferont pas que les avions utilisent du carburant prétendument renouvelable, ni de mesures de compensation des émissions par les passagers et/ou les transporteurs. Leur but ultime est de nous empêcher de prendre l’avion, tout comme ils veulent nous empêcher de circuler en auto pour nous diriger vers les transports collectifs.

    « Dans les siècles futurs, les historiens s’étonneront qu’une logique profondément défectueuse, voilée par une habile et incessante propagande, ait permis à une coalition de groupes d’intérêt de convaincre presque toute la population mondiale que le CO2 provenant de l’activité humaine était un produit toxique pouvant détruire la planète. Cette période sera reconnue comme la plus grande hystérie de masse de l’histoire du monde : que le CO2, nécessaire à la vie des plantes, ait été considéré pour un temps comme un poison. » (Professeur Richard S. Lindzen – Massachusetts Institute of Technology)

    https://www.azquotes.com/author/30824-Richard_Lindzen

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    • Nicolas

      Sérieusement? Vous voulez parlez d’alarmisme ici? un gros lol. Lindzen est/a été financé par l’industrie du charbon entre autre…

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    • MarcelC.

      Le CO2 en lui-même n’occasionne pas les problèmes liés au réchauffement climatique.
      C’est l’excès de CO2 qui est mis en cause.

      Pour faire un lien avec cette question et l’aéronautique, penchons-nous sur l’objectivité :
      ( http://www.lesailesduquebec.com/boeing-ny-arrivera-pas/#comment-35475 ).

      André a raison de dire : « Sans subjectivité il n’y a pas d’analyse. »

      C’est toujours un sujet qui observe un objet.

      Dans le cas du MAX, plus il y a de sujets qui l’observent, mieux c’est pour en comprendre la chose et prévenir les désastres. De l’ensemble de ces observations et de leur convergence, une seule conclusion objective s’impose : cet avion n’aurait jamais dû être certifié.
      Ça, c’est la réalité!

      Il y a pourtant un sujet qui cherche à imposer son seul point de vue à tous les autres sujets : Boeing.
      Ce point de vue subjectif de Boeing défit la raison et suscite l’indignation. La position qu’elle prend est risquée. Elle se situe tellement en porte-à-faux des autres sujets que son point de vue devrait être écarté de l’analyse. Tout simplement.
      En matière de solution de problèmes pour le MAX, exit le leadership de Boeing.

      En matière de climat, ça ressemble aussi à ça.
      Il y a une nuée de scientifiques et d’études qui vont dans le même sens, et un lobby des carburants fossiles qui va dans le sens opposé.
      Qu’est-ce qu’un lobbyiste de pétrolières fait à l’Agence de protection de l’environnement aux USA??? C’est comme donner les clefs de la FAA à Boeing… on voit ce que ça donne!

      Ceci étant dit Bernard, tu as plus que droit à ton point de vue. Il est nécessaire à l’établissement de la vérité. Tout comme Lindzen et toi, je crois qu’il y aura des « siècles futurs ». 😉

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    • André Allard

      Ouf! Il y a encore beaucoup d’obstacles avant d’en arriver à utiliser l’hydrogène en aviation.

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