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Bombardier : vote de grève à Downsview

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C’est le 21 juin prochain que les conventions collectives des 1461 syndiqués de Bombardier à Downsview prendront fin. Les employés sont représentés par deux sections locales d’UNIFOR : la section locale 112 représente 1257 employés affectés à la production. Pour sa part, la section locale 673 représente 204 employés de bureau. Les deux conventions collectives viennent à échéance en même temps et avaient été négociées simultanément en 2018. La tradition chez UNIFOR est de demander un mandat de grève dès le début des négociations. Ainsi les employés de production ont voté à 96 % en faveur de la grève et les employés de bureau à 89 %.  

En 2018 les membres des deux sections locales s’étaient prononcés pour la grève à 98 %. Par la suite, l’employeur et le syndicat étaient parvenus à une entente de principe le 23 juin. C’est le lendemain que les membres avaient accepté l’entente de principe. Soulignons qu’à cette époque, les personnes affectées à la production du Q400 étaient encore à l’emploi de Bombardier. C’est en mai 2019 que le Q400 est passé aux mains de Longview Aviation Capital. 

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11 avis sur “Bombardier : vote de grève à Downsview

  • louis martineau

    Je pari que les offres patronal quand ils seront déposer vont être accepter rapidement étant donner le contexte économique particulier qu’a créer cette pandémie. Et surtout pour Bombardier dont un timide retour qui semble s’annoncer et en plus de la réorganisation de la production des Global dans de nouveaux locaux d’ici 2023. Zéro rapport de force en faveur des deux comités de négociations syndicaux. Enfin, a chacun sa perception, mais moi c’est se dont j’entrevois comme « belle-mère » retraité de pwc.

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    • Aucun rapport de force? Est-ce que Bombardier peut se permettre un arrêt de production de son programme le plus rentable? De toute façon, un vote de grève est simplement un moyen de pression pour accélérer les négociations, il reste encore 3 semaines à la convention donc au moins 3 semaines avant la grève.

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      • André Allard

        C’est toujours plus difficile de faire des gains significatifs avec un employeur qui n’est toujours pas rentable et qui a une lourde dette. Bref, il faut savoir quels son les gains à réaliser avant de passer à la grève. Puisque l’on ne connaît toujours pas ce que BBD propose, il est difficile d’évaluer comment va se dérouler cette négociation: si BBD offre des augmentations de salaires même minimes et ne touche pas au normatif, ça risque de se régler assez vite. Mais si la compagnie veut sabrer dans le fonds de pension, les vacances, l’assurance maladie et etc, là ça pourrait être plus long et ardue comme négociation.

        Enfin, je souligne que le mot d’ordre chez Bombardier c’est stabilité et prévisibilité et le meilleur moyen d’y arriver c’est de régler rapidement.

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      • louis martineau

        C’est la même stratégie à Toronto qu’au négo de juin 2018 avec un mandat de grève et après quelque parade devant l’usine sur les heures de travail, les offres ont été accepter à la vitesse de l’éclair. Faut dire que là aussi il n’était pas possible d’avoir un rapport de force face à l’employeur. Bombardier disons faisait du surplace à cette époque pour ne pas dire plus. Tant que les négociations des conventions collectives à Toronto et dans la région de Montréal ne seront pas uniformiser pour avoir une même date de fin de contrat pour le renouvellement, il sera toujours difficile de demander aux syndiqués de faire grève <>. Advenant que Toronto ferait grève sa pénaliserait ceux du Centre de finition au Québec qui eux leur convention ce termine le 05 décembre 2022 et ils pourraient être mis à pied puisqu’ils ne recevraient plus de Global, autrement dit ils n’auraient plus de « pain à manger » et vice versa quand ça serait le centre de finition qui ferait grève puisqu’il devrait refuser le trop de « pain » Global venant de Toronto qui pourrait causer des mise à pied chez eux aussi. Mais pour l’assemblage des Challenger qui n’est qu’au Québec ça pourrait continuer sans problème puisqu’ils ont leur propre convention collective qui ce termine le 03 décembre 2021.

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        • André Allard

          Il ne faut pas oublier de dire que les syndiqués du Global À Toronto et à Montréal sont tous avec UNIFOR, alors effectivement si Toronto se met en grève, les confères de Montréal vont être touchés et vice versa. C’est donc un élément à prendre en considération par le syndicat.

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          • louis martineau

            Et oui, et comment dont, qui parfois peu mener jusqu’à une scission au sein d’une central syndical. La solidarité inter-section locale serait mise a rude épreuve. Ceux qui ont une convention collective en force aurait bien de la misère à comprendre que leur central syndical serait responsable de leurs mises à pied en recommandant de faire grève qui aurait des « dommages qu’on pourraient qualifié de collatéraux » au sein de leur unité syndical. Faire voter un mandat de grève pour envoyé une sorte d’ultimatum à l’employeur avant même que les offres soit déposer par l’employeur c’est devenu un peu la norme, mais de là à déclaré la grève avant d’avoir soumis les offres aux membres c’est un pensez-y-bien. Les offres de Bombardier seront surement comparables à ceux donner à Montréal en 2019, tenant contre que nous somme en 2021 et que Montréal vont renouveler leur convention fin 2022.

          • Tom Laflamme

            Il faut se rappeler que Bombardier n’a jamais cherché a ouvrir les conventions, même quand on vendait des morceaux pour diminuer la dette ou à cause de la covid 19, Bombardier a toujours respecté les ententes signées et n’a pas été très dur dans les dernières conventions, je crois que les syndiqués savent exactement ce que Bombardier peut offrir et que personne ne s’attend a des gains significatifs ni a des pertes, a mon avis ça sera vite réglé car tout le monde veut garder sa paye.

    • jacques credali

      D’accord sur ça! Une grève avec la pandémie en cours, pas terminée, en en plein de restructuration de la compagnie, pas une bonne idée!

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  • Eric TREMBLAY

    Bof, ces syndiqués ont exactement le bon pouvoir de négociation en ce moment; ils peuvent interrompre la vache à lait de BBD (Globals) dans un moment critique de reprise du marché – même au risque de foutre BBD dans une spirale de m…

    Ils ne faut pas les sous-estimer, particulièrement à Toronto.
    Pour ceux qui s’en rappelle, les négociations n’ont jamais été facile avec le Q400, même si tous savaient que l’ont produisait à perte.

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    • louis martineau

      La fabrication des Dash 8 (Q400) ne sont plus la propriété de Bombardier mais de De Havilland Canada dont la convention ce termine aussi le 22 juin 2021. Les employés de bureaux et productions on maintenant leurs unités syndical De Havilland au sein d’Unifor section 673 et 112 et doivent aussi négocier une nouvelle convention collective. Plus aucun rapport avec les négociations de Bombardier inc pour le Global à Toronto.

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      • Eric TREMBLAY

        Évidemment que je sait que DHC (sous « Longview Capital ») est maintenant propriétaire du Q400 (heureusement pour BBD…).

        Je faisais allusion au militantisme historique des employés à Downsview…

        Pour leur défense cependant, ça coûte pas mal chers vivre à Toronto…

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