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L’aviation d’affaires se porte bien

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L’aviation d’affaires avait connu une très bonne fin d’année 2020. Puis les chiffres du premier trimestre de 2021 étaient presque similaires à ceux de 2019. Les données d’avril et mai indiquent que la progression se poursuit au deuxième trimestre. Les articles sur la reprise de ce secteur se multiplient comme celui d’AIN Online. C’est le marché des vols intérieurs aux États-Unis et en Europe qui tire vers le haut. Les restrictions de voyages transfrontaliers étant toujours en vigueur en avril et mai. Il faut donc s’attendre à une reprise des vols internationaux cet été lors de la période des vacances. Lors du deuxième semestre de 2021, l’aviation d’affaires pourrait bien dépasser ses statistiques de 2019.

Le marché des usagés

L’agence de presse Reuters rapporte que l’avantage est aux vendeurs dans le marché des avions d’occasions. L’article souligne la réduction du nombre d’avions usagés récents et en bon état disponible pour la revente. Certains courtiers rapportent avoir obtenu des offres multiples pour les modèles les plus populaires. Il faut souligner que ce sont les avions compatibles avec l’ADS-B qui ont la côte en ce moment. Les vieux coucous ayant plus de 30 ans d’âge ne trouvent toujours pas preneur. 

Pour le moment, les fabricants préfèrent attendre avant d’augmenter les cadences de production. Il y a donc peu de créneaux de livraisons de disponibles pour les douze prochains mois. Cette situation pousse les acheteurs vers les appareils âgés 10 de dix ans et plus pouvant être mis aux normes ; ce n’est pas pour rien que Bombardier embauche à pleine porte dans ses centres de service aux États-Unis. 

Le marché du neuf

L’épuisement de l’inventaire d’occasion est la première condition pour une reprise des ventes dans l’aviation d’affaires. Il existe toujours un délai de réaction entre les deux marchés. Plusieurs facteurs peuvent influencer la durée de ce délai ; le risque de la COVID-19 demeure bien présent et la prudence est de mise pour les gestionnaires de flotte. Pour le moment, les nouvelles commandes proviennent surtout d’acheteurs individuels ou des gestionnaires de quelques appareils. Ces deux catégories de clients ont un net penchant pour les grands avions comme le Global 7500. 

Chez les grands opérateurs comme Flexjet, Netjet et Vistajet, ce sont les super-intermédiaires qui ont la cote. C’est dans cette catégorie que se trouve le Challenger 350 et il en est le plus populaire. Pour les grosses commandes, il faut suivre l’évolution de la pandémie pour savoir quand elles viendront ; c’est à l’automne prochain que nous saurons si la pandémie est derrière nous ou pas. 

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