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Les employés de bureau de Bombardier veulent se syndiquer

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Un groupe d’employés de bureau non syndiqués de Bombardier ont entrepris une démarche auprès de l’AIMTA afin d’obtenir une accréditation. Dans les installations de Bombardier à St-Laurent, Dorval et Mirabel, les employés visés par la démarche actuelle sont au nombre d’environ 1 000. La précarité des d’emplois et les réductions de leurs conditions de travail seraient les deux facteurs motivant leur démarche.

 

Peu importe le secteur industriel dans lequel une entreprise œuvre, on s’entend pour dire que les employés de bureau sont en général les moins portés à se syndiquer. La démarche actuelle de syndicalisation traduit donc, comme c’est souvent le cas, une rupture dans le lien de confiance entre un groupe d’employé et leurs patrons. Il est bien difficile de savoir quelle décision de la direction en particulier aura brisé ce lien de confiance; il s’agit probablement d’un ensemble de décisions. Par contre les révélations sur la rémunération des hauts dirigeants de Bombardier faites cette semaine auront certainement contribué à alimenter un certain sentiment d’injustice chez les employés de bureau.

 

Si on tient compte de la démarche de syndicalisation, il est facile de conclure que pour rétablir la confiance entre les deux groupes, le fardeau repose maintenant sur la direction de Bombardier. Par contre il revient aux employés de bureau et à eux seuls de choisir quel est le meilleur moyen d’obtenir ce qu’ils désirent.

 

Pour ceux que cela intéresse, voici vers le communiqué de presse de l’AIMTA

 

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5 avis sur “Les employés de bureau de Bombardier veulent se syndiquer

  • Les employé-es de bureau de Pratt-Whitney Canada au Québec non jamais été syndiqués. Il a déjà eu quelques tentatives timides dans un passé assez lointain, mais la très grande majorité ont refuser de signer des cartes d’adhésion. Mais les employé-es de production sont tous syndiqué-es au Québec sauf ceux de l’Ontario l’Alberta et de la Nouvelle-Écosse. Il déjà eu des tentatives dans ces provinces dans le passé mais sa échouer. Aujourd’hui en 2017 je connais pas la situation pour ces (3) provinces.

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  • Normand Hamel

    Les hausses prématurées de salaires que les dirigeants de Bombardier se sont accordées ne fait que renforcer la position des syndiqués et de ceux qui voudraient l’être. À quoi ça sert de gagner beaucoup d’argent si on perd la respect de ses employés et le soutien de la population?

    Bombardier est loin d’être sortie du bois et je trouve que la direction a commencé à célébrer la victoire un peu trop tôt. La première chose qu’ils auraient dû faire est de donner l’exemple. Ils font des coupures sans précédent dans les dépenses de la compagnie et pressent le citron des fournisseurs. Par dessus ça ils délocalisent des emplois, font d’importantes mises à pied et dégradent les conditions de ceux restent. Et pour ajouter l’insulte à l’injure ils s’octroient, de manière extrêmement prématurée, de gigantesques hausses de salaire.

    Après ils se demandent pourquoi leurs employés ne sont pas plus motivés et pourquoi ils n’en donnent pas davantage au travail. Dans ce scandale, car c’en est un, c’est non seulement le nom de Bombarder qui est entaché, mais également celui de la famille; car aujourd’hui tout le monde se demande qu’est-ce qui justifiait le salaire de Pierre Beaudoin AVANT la hausse actuelle. Les autres dirigeants aussi, en commençant par Alain Bellemare, ont perdu toute crédibilité aux yeux de leurs employés, des actionnaires, de la population, et même du gouvernement.

    Cela n’enlève rien à leur compétence, car je crois sincèrement que Bombardier n’a jamais été en aussi bonnes mains. Mais je ne comprends pas ce qui les a poussés à vouloir récompenser leurs mérites, aussi grands soient-ils, à un stage aussi précoce de la longue période de redressement dans laquelle Bombardier s’est engagée depuis 2015.

    Il me semble évident qu’ils auraient dû au moins attendre que le cours de l’action remonte à des niveaux plus avantageux pour les investisseurs. Et ils auraient également dû attendre que la compagnie affiche des profits. Non seulement la compagnie affiche des pertes, mais en plus de ça le chiffre d’affaires continue de diminuer. Je ne vois ici aucun rapport avec ces hausses de salaires. Le moins que je puisse dire est qu’ils ont fait un mauvais calcul.

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  • Oui un très et très mauvais calcul de la part du comité de rémunération de bombardier. Et le retard que mais les (5) autres dirigeants à dévoiler leurs intentions est dommage pour bombardier dans l’opinion public. Bizarre se silence.

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  • Nicholas

    Les employés de bureau de Bombardier à Toronto (DeHavilland Canada) sont syndiqués depuis très longtemps. Beaucoup moins de flexibilité pour l’employeur, d’autant plus que BBD a plusieurs sites à Montréal contrairement à Toronto.

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    • Nicholas

      Et savoir comment Bombardier gérera cette situation: il y a 2 syndicats pour les employés de production de Bombardier à Montréal, Unifor pour le centre de finition Global et l’AIMTA qui représente les trois autres principales usines (ex-Canadair, usine 1, 3 et 8).

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