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Pendant ce temps chez Airbus

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En ce moment, les États-Unis se livrent à une guerre commerciale avec l’Europe et la Chine. De son côté, Boeing s’interroge encore sur la pertinence d’un remplaçant au B767. Pendant ce temps, Airbus renforce son partenariat avec la Chine à propos de l’A320 et A350. Le géant européen se positionne donc favorablement sur ce marché dont la croissance est la plus rapide. Depuis le premier juillet 2018, ce qui est bon pour Airbus est également bon pour l’A220.

 

Voici le communiqué de presse d’Airbus :

Airbus et la Chine renforcent leur partenariat de longue date, les deux parties s’engageant à approfondir et élargir leur coopération dans le secteur aéronautique.

Un protocole d’accord portant sur la poursuite du développement de la coopération industrielle a été signé à Pékin par He Lifeng, Président de la Commission Nationale pour le Développement et la Réforme (NDRC) de Chine, et Guillaume Faury, Chief Executive Officer d’Airbus, en présence du président chinois Xi Jinping et du président Emmanuel Macron.

Selon ce protocole d’accord, les deux parties sont convenues de prendre des mesures pratiques et efficaces en faveur de nouvelles initiatives concernant les monocouloirs et les gros-porteurs d’Airbus. Dans le cadre de l’objectif d’Airbus visant à atteindre une cadence de production globale de 63 appareils par mois pour la famille A320 en 2021, la chaîne d’assemblage final de la famille A320 d’Airbus à Tianjin (FAL Asia) augmentera sa cadence de production pour atteindre six appareils par mois d’ici fin 2019, soit une augmentation de 50 % par rapport à son concept initial. Le Centre d’Aménagement Commercial et de Livraison (C&DC – Completion and Delivery Centre) pour gros-porteurs d’Airbus à Tianjin pourra recevoir l’A350XWB à partir du second semestre 2020. Ce C&DC devrait livrer son premier A350 d’ici 2021.

« Nous attachons une grande importance à notre partenariat stratégique avec la Chine et son industrie aéronautique », a déclaré Guillaume Faury, CEO d’Airbus. « Airbus s’est engagé à accompagner le secteur de l’aviation chinoise en pleine croissance grâce à la diversité de son portefeuille et nous sommes déterminés à travailler avec nos partenaires chinois pour façonner l’avenir de l’industrie. »

Le marché chinois de l’aviation affiche un énorme potentiel. Alors que le réseau intérieur chinois est en passe de devenir le plus grand marché mondial, le trafic international à destination et en provenance de la Chine a presque doublé au cours des dix dernières années. Selon les prévisions globales du marché (GMF – Global Market Forecast) d’Airbus, la Chine devrait avoir besoin de quelque 7 560 appareils neufs au cours des 20 prochaines années.

Cette coopération est établie tant dans les programmes monocouloirs que dans les programmes gros-porteurs d’Airbus. Dans le secteur des monocouloirs, la FAL Asia fonctionne depuis plus de 10 ans avec succès depuis son inauguration en septembre 2008. A ce jour, 450 appareils de la famille A320 ont été livrés depuis Tianjin aux clients chinois et asiatiques d’Airbus.

Dans le secteur des bicouloirs, le premier centre gros-porteurs d’Airbus hors Europe, le C&DC, inauguré en septembre 2017, a réalisé avec succès les activités de parachèvement de l’A330, notamment l’aménagement cabine, la peinture avion et les essais en vol ainsi que la réception client et la livraison des appareils. L’A350 XWB, l’un des gros-porteurs les plus plébiscités de tous les temps, a enregistré 913 commandes fermes de 51 clients répartis dans le monde entier.

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4 avis sur “Pendant ce temps chez Airbus

    • Guillaume

      Le siège social d airbus est au pays bas, même si les bureaux sont maintenant a Toulouse.
      (On doit cette décision au précédentent dg allemand contre l avis de Merkel…)
      C est la fusion de aérospatiale, casa, messerschmitt, dornier…
      Les 320 sont en grande partie assemblés a Hambourg en Allemagne (environ 30/mois), alors que Toulouse a les 330 350 et deux lignes de 320 plus modeste. (16/mois).
      C est un équilibre industriel entre les deux pays, et c est toujours un peux la course médiatique a qui signera les contrats (Merkel ou Macron).
      Les Espagnols ont principalement le transport militaire. Les c295 par exemple.
      Mais il y a aussi airbus defense and space (satellites et électronique) Astrium côté français, Cassidian côté allemand (en concurrence avec Thalès qui appartient a Dassault).
      Et il y a airbus hélicoptère, qui est je pense un peux plus français que allemand, qui a quelque chose comme 54% du marché mondial.
      A préciser aussi, que même si les anglais ne sont plus actionnaires depuis le 380, il font les ailes, et ils motorisent les 330 350.

      Maintenant, pour un avion complet, savoir qui fait quoi, ou va exactement la valeur ajoutée, c est pas facile.
      C est pas airbus qui fait un avion tout seul. Airbus c est le maître d oeuvre.
      Et en dessous, tout le monde travail pour tout le monde, quelque soit la nationalité.
      Il faudrait comptabiliser tous les composants et services achetés, en remontant de tout en bas de la chaîne de production… Bonne chance 🙂
      On l a fait pour les voitures. Le résultat n est pas flatteur pour certains constructeurs…

      Un premier indicateur serait les publications des douanes (valeur totale importée en composant et services dans aéronautique vs exportations) dans la publication de la balance commerciale du pays. Sauf que c est pour le secteur au complet. Cela prend en compte les composants français livrés a Boeing…

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      • Nicolas

        Pour ajouter au bordel A380, les appareils destinés aux clients européens et du moyen-orient sont livré à partir d’Hambourg et ceux du reste du monde à partir de Toulouse, comme ça la France et l’Allemagne se partage les exportations selon la provenances des clients.

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