AérospatialeBombardier

Bombardier : jamais deux sans trois

Pour partager cette publication :

Les employés de Bombardier représentés par l’AIMTA auront l’occasion de voter pour ou contre une troisième offre patronale. Il s’agit également de la deuxième offre globale et finale faite par l’employeur en moins d’un mois. L’offre a été présentée au syndicat vendredi lors d’une ultime séance de négociation à laquelle assistait le président de Bombardier. 

Le syndicat compte présenter l’offre à ses membres à compter de lundi. Ils auront environ 48 heures pour l’évaluer avant de passer au vote mercredi. Les membres de l’AIMTA avaient demandé à l’équipe de négociation de ne pas faire de recommandation sur l’acceptation ou le rejet de l’offre. Ils désirent se faire eux-mêmes une opinion sur celle-ci. Un vote contre entrainerait fort probablement le déclenchement de la grève. C’est donc mercredi soir que nous saurons donc quel genre d’été passeront les membres de l’AIMTA à l’emploi de Bombardier.

>>> Suivez-nous sur Facebook et Twitter

21 avis sur “Bombardier : jamais deux sans trois

  • 1 vote qui si refus , c’est la grève … A moins qu’on nous sorte une autre raison pour refuser l’offre et rester au travail … Bombardier a compris que les employés ne veulent pas aller en grève … Le Bluff du mandat de grève tire a sa fin …

    Répondre
  • Il faut que les actions montent à $75 que je puisse tout vendre.

    Après, ils peuvent faire grève aussi longtemps qu’ils veulent.

    Répondre
    • Gros cas de nombrilisme ici VV. Je suis, comme vous, actionnaire mais je suis un employe dans un autre domaine que l’aviation alors je comprends quand meme le cote des employes.

      Répondre
      • Gros cas de nombrilisme? Pour quoi?

        Nous avons tous investi dans la meilleure compagnie d’ici, un véritable maitre d’œuvre avec un projet structurant pour avoir des jobs de qualité, bien payé ici. Avec les avions et les trains (ALSTON à ramassé beaucoup des contrats soumissionnés par BBD UK et Suède) à la fine pointe de la technologie.

        Et où sommes-nous actuellement?

        Un peu d’histoire pour mieux comprendre l’avenir:

        https://www.985fm.ca/nouvelles/economie/129601/avec-cette-transaction-on-va-faire-de-l-argent-dominique-anglade

        https://www.journaldequebec.com/2018/11/15/lavenir-de-bombardier-passe-par-les-trains-et-non-les–jets-regionaux-croit-legault

        Donc c’est à chacun de nous de garder le regard sur notre patrimoine durement gagné.
        Si les employés veulent partir en grève, c’est son droit.
        À BBD d’accepter ou de refuser Nous avons absolument voulu construire la nouvelle ligne assemblage (que nous avons payé, il faut se rappeler) à Mirabel mais AB a décidé autrement. Et pour le future nous allons construire ici ou à Wichita?

        Ce n’est surement pas la CDPQ qui va protéger votre revenue (indexé à l’inflation ou pas) à la retraite.

        Salut.

        Répondre
        • Ce que je veux dire c’est que se ficher de ce qui se passe en dehors d’une hausse du prix de actions est penser juste à soi. (Pour un actionnaire)

          S’il aurait écrit ‘ j’espere seulement que le prix de l’action finisse par monter jusqu’a 75$ afin que je puisse vendre mes actions’ je n’aurais rien eu a dire. La deuxieme partie montre juste qu’il se fiche eperduement des employes, de la compagnie etc… Il pense juste a son argent.

          J’espere la meme chose que lui, que le prix de l’action monte, mais je ne me fiche pas des autres. Je ne veux pas que Bombardier donne la lune aux employes, je veux seulement qu’un entente equitable pour les deux cotes soit conclue et qu’il n’y ait pas de perturbations pour la compagnie.

          Dans le fond ce que je dis est pourqoi ne pas souhaiter que ca aille bien pour tous? La compagnie, les employes et les actionnaires.

          P.S. J’aime bien ce que Luc Couture a ecrit un peu plus bas. 🙂

          Répondre
        • Peut importe la situation…le monde ici au québec est jamais content de rien…faut pas se demander pourquoi il ne reste pratiquement aucune multinationale québécoise les québécois chiale sur tout…

          Répondre
      • Chacun défend son interet, n’est-ce pas ?

        Répondre
        • Investi dans ta compagnie à la place si tu es pas content! Ou….à moins que ta compagnie soit pas coter en bourse car elle est trop petite 😉

          Répondre
  • Bonjour à tous,

    https://www.journaldemontreal.com/2022/06/17/lachat-local-ignore-pour-apuiat

    Est-ce que quelqu’un peut, svp, nous éclairer pour quoi nous sommes les champions en F1 à détruire nos compagnies et de crier après à la injustice pour la perte d’emplois, pour plus de frustration.

    Je me demande, si la majeure partie du marché des jets d’affaires se trouve aux USA et après avoir vécu une histoire récente épouvantable pour quoi s’obstiner à fabriquer ici?

    Désolé mais c’est la dure réalité qui persiste.

    Répondre
  • Luc Couture

    Bombardier a fait des efforts incroyables pour survivre au cours des dernières années. Les jobs sont bien rémunérées chez Bombardier. La concurrence est féroce. De grâce, entendez-vous, vous n’avez pas fait tout ce chemin ensemble pour ne pas continuer à être leader dans votre domaine. Regardez le succès mondial de BRP. Vous pouvez faire la même chose.

    Répondre
    • François

      Dsl, mon pauvre , mais Bombardier n’a pas fait grand chose…du côté des travailleurs il y a eu ÉNORMÉMENT de concessions alors que du côté patronal ILS s’en sont mis pleins les poches et ça continue.
      M.Martel augmentation de 93% son salaire…

      Répondre
      • Pourquoi toujours se comparer par rapport aux dirigeants et actionnaires ?

        La réalité est que les travailleurs avaient peut être participé un peu dans la déchéance des projets d’avions de Bombardier ces dernières années. Je ne pense pas qu’ils étaient si innocents que ça dans l’échec du programme de C Series.

        Aujourd’hui, le Québec a perdu la partie noble de l’aéronautique commerciale. Il ne reste que l’aviation d’affaire où Gulfstream, Embraer, Dassault etc sont présentes.
        Heureusement avec l’aide de l’exportation du gouvernement fédéral et provincial les ventes de ces avions marchent encore. Combien de temps va durer ces aides ?

        Si l’industrie aéronautique québecoise ne devient pas plus compétitive je pense qu’on sait ce qui va se passer.

        Répondre
        • Tom Laflamme

          @ VV,

          L’échec du Cserie n’est nullement du aux employés, pour dire une sottise du genre il faut soit être bien mal informé soit être de très mauvaise foi.

          Bombardier à l’époque à partie 4 projets coup sur coup, le CRJ1000, ensuite le Cserie, le Learjet 85, et le Global 7000-8000, juste avec ça le cash-flow en a pris pour son rhume, mais ce qui a fait vraiment mal, c’est la guerre que le duopole a fait pour tuer ce projet, Boeing à été très visible mais Airbus à été tout aussi actif, Bombardier à cru a tord que son projet passerait sous le radar puisqu’il n’était pas en concurence directe avec les A320 et B737, mais tout le monde a bien vu qu’un CS100 c’était un chubby, que le vrai avion optimisé était le CS300 , et qu’avec une extension et sans même changer les ailes Bombardier pouvait faire un CS500.

          Alors l’échec du Cserie n’a rien a voir avec les employés, mais tout avec la stratégie d’affaire de Bombardier.

          Il y a quand même une limite a imputer des blâmes aux employés, ceux-ci n’ont aucun pouvoir décisionnel, même en travaillant gratuitement ceux-ci n’aurait pu garder sur les rails cette entreprise tellement l’argent sortait vite du aux projets simultanés.

          Pour ce qui est des avions d’affaires, Bombardier est ex-æquo avec Gulfstream pour le hyper Deluxe mais a un éventail plus large, il est bien positionné, a preuve son ratio de commandes de 2:1, soit pour chaque avion livré, 2 commandes. (ref. état financier de Bombardier).

          Répondre
          • @ Tom

            Mal informé ou de mauvaise foi ?

            Non. Il y avait beaucoup trop de choses fait bizarrement par les employés pendant le développement du C Séries à tous les niveaux.

            On dirait ils faisaient durer le plaisir pour qu’ils puissent garder leur emploi le plus long temps possible.

            Malheureusement je ne peux pas en dire plus.

        • Les employés ont rien n’avoir avec la perte de la CSeries !! C’est Mr le Président de l’époque qui a décider de partir 3 gros projet de développement en même temps !! Un point c tout !! Je le c j’y travaillais !!

          Répondre
  • Je suis employé de Bombardier pres de 35 ans de service,je pense que l offre devra être refusé systématiquement car 1% ou 2% de plus de salaire a la troisieme fois c est complètement loufoque et ce n est pas avec 1500$ que vs allez me convaicre et indexation des pensions devrait etre majoré car ont est en crise économique et. l essence va touché 3 $ en 2023 , ca fait chère pour ns rendre a usine pour faire notre boulot.

    Répondre
    • Tom Laflamme

      @ Mike,

      Je suis un employé de près de 25 ans, la crise économique Bombardier la subit comme nous tous, il n’en est pas à l’origine, vous arrivez à la fin de votre carrière, pour bien d’autres ce n’est pas le cas, on va avoir besoin de nos emplois pour un bout encore, on ne peut pas revendiquez pour les conventions passé et essayez de tout reprendre sur celle-ci, ça prend une entente juste pour les deux parties.

      Comme Émil le soulignait si bien, le marché des jets d’affaires et majoritairement américain, pourtant on fabrique ici, ce sont des bons emplois parmi les meilleurs au Québec, assurons nous de les gardez ici. Un long conflit ne rapportera rien de bon aux deux parties.

      Répondre
      • Tu as parfaitement raison Mike, moi sa fait 20 ans que j’y suis et mon oncle en a passé 30 ans et il m’a dit voici quelques jours, vous devez protéger vos emplois et surtout la pérennité du fond de pension et pour ce qui de l’indexation il m’a dit fait là toi en prennent des réer, comme sa au moins vous protégez le future de cette pension et m’a dit pour finir que quand celui qui te paye à plus d’argent et bien il ferme ou va ailleurs

        Répondre
    • André Allard

      Le dernière offre de BBD sera présentée aux syndiqués demain alors on en saura plus après.

      Répondre
  • Cher VV. Je suis un employé syndiqué et j’ai commencé en 2010 à travailler sur le projet « CSeries ». Les « employés voulaient tous que ça fonctionne, mais les dirigeants prenaient tellement de mauvaise décisions c’est comme si c’était la première fois qu’on développais un avion… J’était aussi au début du continental jet (BD-100, CL-300, CL350), je croyais que ça serait mieux… je me suis trompé. Le ledearship de nos dirigeants était de la grosse m%?&*. Si le projet a pas fonctionné c’est de leur faute et oui ils s’en sont mis plein les poches. S’il-te-plait essai d’écrire en connaissance de cause. Pour tes actions, dis toi que plein de syndiqués en ont des actions et eux aussi veulent que ça monte. Passe une belle journée. Sincèrement, Claude.

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *