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Bombardier rembourse 400 M$

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Bombardier rembourse 400 M$

Depuis un an, la direction de Bombardier gère sa dette de manière proactive : cela veut dire qu’elle n’attend pas l’échéance d’un emprunt pour le rembourser. La compagnie annoncée hier deux remboursements partiels anticipés totalisant 400 M$.

Bombardier offre de racheter jusqu’à 200 M$ des billets de premier rang dont l’échéance est en 2024. Le taux d’intérêt de ces billets est de 7,5 %. La compagnie les rachète à 103,75 de la valeur du capital et des intérêts en cours et impayés. L’avionneur offre également de racheter jusqu’à 200 M$ des billets de premier rang dont l’échéance est en 2025. Ces billets ont également un taux d’intérêt de 7,5 %. Dans ce cas, la compagnie offre de les racheter à un 101,25 % de la valeur du capital est des intérêts en cours non payés. L’offre est valable jusqu’au 17 mars.

Avec cette annonce, la dette brute de Bombardier passera de 7,1 G$ à 6,7 G$. Les liquidités s’établiront à 1,8 G$. Il faut s’attendre à ce que la même chose se répète plus tard cette année si Bombardier fait des profits trimestriels. En effectuant des remboursements dès que cela est possible, la direction envoie le message aux milieux financiers que le désendettement est une priorité. Abonnez vous gratuitement à notre chaîne YouTube en cliquant ici

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24 avis sur “Bombardier rembourse 400 M$

  • Émil

    Après avoir frôlé la faillite (en perdant le 95% de la valeur) avec une valeur boursière de moins de 800M de dollars, Est-ce qu’il y a eu un créancier de BBD qui s’attendait à voir un jour la couleur de son argent?
    Est-ce que BBD aurait pu négocier une espèce de proposition de consommateur pour une valeur de moins 50% de la valeur total?
    Est-ce que le 24 février prochain, notre PDG va nous annoncer avoir exécuté une rachat massif d’actions afin de réduire la quantité en circulation à moins de 1000M et propulsé le prix au-dessus de 4$?

    Salut

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  • Émil

    C’est le vrai moyen de donner confiance aux investisseurs.

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  • Émil

    Wow, nous venons de constater que le vrai pire erreur de BBD a été de ne pas faire les valise, ramaser les billes et déménager au sud de la frontière. C’est triste mais c’est la crue realité.

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    • Tom Laflamme

      Émil,

      Beaucoup de gens dans la région de Montréal sont très heureux de bien gagner leur vie grâce à Bombardier, cette compagnie reste un employeur de premier choix, tout ne se résume pas à la valeur des actions, et à l’argent qu’on peut tirer, l’apport de Bombardier au Québec est important avec 8000 emplois de qualité, content que la haute direction ne pense pas comme vous.

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      • Émil

        Tout à fait d’accord avec vous à 100%, pas besoin de m’expliquer l’importance de BBD pour le Québec, le Canada et nous, les supporteurs de BBD.
        Mais toutes ces belles explications doivent être remis (fort et clair) aux deux paliers de gouvernement afin de les faire comprendre d’arrêter de jouer au capitalisme de livre marché (il est mort et enterré).
        La libre concurrence est terminée et nous habitons dans un environnement dominé par le duopole AB et BA supportés avec des financements douteux de ses gouvernements et finissent pour nuire l’innovation et le développement du capitalisme de marché.
        Les entrepreneurs courageux et innovateurs comme BBD qui sont prêts à prendre le risque sont pénalisés et finalement on se retrouve au bord de la faillite et tous ces 8000 emplois de qualité dont vous parle sont misent en péril de disparaitre.

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        • Tom Laflamme

          Bombardier en se sortant du marché des avions commerciaux est maintenant à l’abri du duopole, bien sur la concurence reste féroce mais le catalogue est bien diversifié et bien implanté, je n’es pas vraiment d’inquiétudes à moyen termes pour cette compagnie, le remboursement de ses dettes semble faire parti des priorités et la taille de la nouvelle entité semble plus facilement gérable, alors je crois que les investisseurs reverrons une compagnie profitable a court terme, le prix des actions devrait éventuellement refléter cette nouvelle réalité.

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          • jacques credali

            Pour l’instant vous ne pouvez vous payer un petit café au Tim Horton au prix que l’action se trouve!

      • Malheureusement trudeau veut donner ça au américain.

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      • Jacquescredali

        Pour l’instant l’action ne vaut pas un petit café au Tim Horton! Ça c’est la realité!

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  • Émil

    Au moins, au sud de la frontière sont respectueux avec ses compagnies et les affaires et ne se cachent pas à les supporter.
    Et surtout pensent deux fois avant des nuire les affaires.
    Nous nous souvenons de quelqu’une défenseure des droits de la personnes dans un pays éloigné et ce pays (on ne veut pas nommer personne) éloigné mais puissant a ordonné de larguer tous les actifs d’ici.
    Et nous, BBD, le premier à être pénalisé.

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    • Es ce qu avec des bons rendement comme l annonce Eric Martel on peut s attendre à voir le taux de solvabilité de nos fond de pensions s améliorer et ainsi réduire nos pertes si nous ne voulons pas le laisser dans leur caisse et bien entendu être libre d en disposer comme nous le désirons

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  • Émil

    Le pays des licornes n’éxiste plus. Il faut des entrepreneurs (BBD) avec de l’ambition, qui voient grand, affamé pour faire avancer des beaux projets technologiques (pas de vendre de vieux modèles des années 60 ou 80 comme les autres) et prêts à investir ensemble à creer (les emplois ne tombent pas du ciel) des emplois de qualités.

    Excusez-moi, M. Allard pour avoir exprimé mon sentiment comme petit contributeur de la creation de ces 8000 emplois de qualité ici, a Toronto et à Mobile.

    Salut

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  • Capitaine Scarlet

    Dans le journal Le Monde, ce matin, des raisons sont évoquées pour expliquer les ventes élevées de voitures luxueuses et de jets d’affaires pour les super-richards, avec, entre autres, ces constats:

    « Müller-Otvös, président de Rolls-Royce, se dit, lui, « impressionné par le nombre de clients qui nous ont confié qu’avec le Covid ils avaient compris qu’ils pouvaient mourir demain et que c’est maintenant qu’il faut profiter de la vie ». Ce carpe diem des super-riches provoque un engouement tout aussi soutenu pour les super-yachts, ces luxueux navires de plus de 30 mètres, qui se négocient jusqu’à plus de 500 millions d’euros l’unité. Là encore, la santé éclatante du secteur tranche avec les tourments que traversent les croisiéristes. »

    Et

    L’aviation d’affaires a aussi profité de la crise. Que ce soit pour échapper aux fermetures et restrictions des lignes long-courriers, ou pour éviter les lieux de brassage de la population, il ne s’est jamais loué ou vendu autant de jets privés. « 2021 a été l’année de tous les records pour le secteur, s’exclame Simon Rochefort, vice-président des ventes de VistaJet, un des leaders mondiaux de l’aviation d’affaires. Dès l’automne, il n’y avait plus un seul jet à louer ou à vendre que ce soit dans le neuf ou d’occasion. »

    Et

    Pour prendre livraison de leurs appareils, « le délai moyen d’attente est de trois ans », précise-t-il encore. En 2021, Dassault a gonflé comme jamais son carnet, avec 51 commandes supplémentaires. Et ce, malgré les tarifs stratosphériques de la location – 15 000 euros l’heure de vol – et des prix au catalogue qui commencent à plus de 20 millions de dollars (17,6 millions d’euros) pour un Falcon-2000, l’entrée de gamme de Dassault.

    Pour les autres appareils, les factures s’envolent : 75 millions de dollars pour le tout nouveau Falcon-10X, ou 72 millions de dollars pour son concurrent le Global-7500 du canadien Bombardier. « Un quatre-pièces avec une vraie chambre et un lit fixe. Un lit king size », détaille M. Rochefort, qui en possède six dans sa flotte de 80 appareils. 

    On doit comprendre ici qu’il y a des flux monétaires futurs à l’horizon pour pouvoir rembourser, plus rapidement que prévues, les dettes. C’est la priorité car c’est le seul facteur, en ce moment, qui fera bouger le titre de l’action vers le haut dans la longue durée. Ensuite, des flux pour de l’auto-financement (sans s’endetter) et perfectionner/développer les produits &SERVICES (!), puis, seulement après, le rachat d’action, et encore dans bien plus longtemps, le versement de dividendes. Pour l’heure, la famille Beaudoin/Bombardier n’a pas besoin des dividendes de Bombardier, avec sa participation dans BRP… enfin, avec 190 000 soldats russes en position de…autre variable structurante susceptible de faire régresser la valeur du titre…

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  • Capitaine Scarlet

    Et pour les actionnaires, ou les anxieux:

    BDRBF has been the subject of several recent research reports. BMO Capital Markets boosted their price objective on Bombardier from C$2.75 to C$2.85 in a report on Friday, February 11th. Scotiabank upped their price target on Bombardier from C$1.75 to C$2.00 in a research note on Monday. TD Securities upped their price target on Bombardier from C$2.75 to C$3.00 and gave the company a “buy” rating in a research note on Friday, October 29th. National Bank Financial upped their price target on Bombardier from C$2.50 to C$2.65 in a research note on Friday, February 11th. Finally, Desjardins upped their price target on Bombardier from C$2.75 to C$3.25 in a research note on Monday. One investment analyst has rated the stock with a sell rating, two have issued a hold rating and nine have assigned a buy rating to the stock. According to MarketBeat.com, the stock currently has an average rating of “Buy” and a consensus target price of $2.41.

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    • J’attends impatiemment que le titre passe au dessus de CA$ 3 par action.

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      • Émil

        Malheureusement, ça ne vas pas arriver.
        Encore une fois, sans des vrais mesures d’urgences.

        Les investisseurs sont de professionnels et si ma mémoire est bonne, les investisseurs institutionnels sont interdites d’acheter des titres au-dessous de 4 ou 5CAD$.
        Ma banque ne me prête même pas de l’argent pour acheter au-dessous de 2CAD$ car s’est considéré trop risqué.
        En plus avec plus de 2000M d’actions en circulation, le titre BBD devient une proie facile pour les vendeurs à découvert.

        Bref, si nous voulons faire bouger les choses, il faut absolument prendre le taureau par les cornes et non pas chanter la pomme le prochain 24 février, SVP.

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  • Émil

    Parfois j’ai l’impression d’avoir investi dans le CH de Montréal :

    Nous sommes en reconstruction,
    Nous avons gardé notre noyau.
    On fait confiance aux jeunes (nouvelle direction).
    Ça sent la coupe.
    La prochaine saison va être la bonne (tout le temps au futur).
    Ça va bien aller.

    Les investisseurs (pas les acheteurs dévoués de nos machines à la fine pointe de la technologie) nous aiment de la même façon que le diable aime la sainte croix. Il faut de mesures d’urgences afin d’y aboutir.

    Après avoir été au bord de la faillite et continuer encore à supporter BBD en dit long (personne n’est stressé).

    Mon point est que le rachat d’action a dû être fait le 9 novembre 2020 (0.3$) pas dans le futur inconnu et que dans le meilleur des cas coûtera plus cher.

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