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Le PT6 sélectionné pour le DART

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Plus de 60 ans après son premier vol, le PT6 demeure un choix intéressant pour les fabricants aéronautiques : en janvier dernier, Diamond Aircraft a présenté le DART qui sera un avion d’entrainement à l’acrobatie aérienne. Il s’agit en fait d’un avion servant à la formation de futurs pilotes de chasse.

 

Le DART est de conception moderne avec un fuselage et des ailes tout en composites. Il intègrera les toutes dernières technologies dont la suite avionique Garmin 3000. Il s’agit d’un avion de performance pouvant encaisser 6G positifs et 4G négatifs. Ce biplace aura une vitesse de croisière de 265 nœuds et une autonomie de cinq heures.

 

Pour le propulser, Diamond avait besoin d’une turbine pouvant développer 750 chevaux sur l’arbre. Le fabricant en est venu à la conclusion que le moteur le plus moderne et le plus fiable sur le marché était le PT6A-25C.

 

La merveille de Longueuil

La longévité du PT6 est un phénomène exceptionnel dans le monde des moteurs d’avions. L’augmentation constante de prix du carburant a forcé les opérateurs vers des avions plus économiques. Afin d’économiser les frais de R & D, ceux-ci se sont tournés vers les motoristes pour résoudre leur problème. Au cours des 50 dernières années, des milliards ont été investis dans le développement de nouveaux moteurs. Mais quand il s’agit de l’aviation générale, le PT6 demeure un choix logique.

 

En 2022 Cesnna livrera le premier exemplaire de son tout nouveau SkyCorrier. Puis le DART de Diamond suivra dans quelques années. On peut donc affirmer que le PT6 sera encore en production dans une dizaine d’années. Sur son site, Pratt & Whitney Canada affirme que plus de 25 000 PT6 sont toujours en service en ce moment. La merveille de Longueuil a traversé les crises économiques, les chocs pétroliers, l’arrivée du numérique et l’usure du temps.

 

Je vais même vous faire une prédiction : le prochain avion de transport de passagers de Pilatus sera un avion à propulsion hybride en parallèle. Un moteur électrique monté sur l’arbre de l’hélice fournira 50 % de la puissance au décollage. Un PT6 sera également relié à l’arbre de l’hélice fournira l’autres 50 % de la puissance. Cette variante sera optimisée pour le vol en croisière. Équipé d’un PT6 capable de maintenir l’avion en vol, ce « monomoteur » pourra être certifié pour le vol aux instruments en opération commerciale. Longue vie au PT6!

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