AérospatialeAirbus

Qantas confirme son intention

Pour partager cette publication :

Qantas Airlines a publié un communiqué confirmant son intention de passer une commande d’une centaine de monocouloirs. La compagnie désire remplacer ses 75 B737-800NG et ses 20 B717.

Pour le remplacement des B737-NG, Qantas évalue la famille A320 d’Airbus et MAX de Boeing. La commande devrait être un mélange des différentes versions d’une même famille d’avions. Pour le remplacement des B717, c’est l’A220 d’Airbus et l’E2 d’Embraer qui sont en compétition. La sécurité, la fiabilité, les performances et la réduction des émissions de CO² sont les critères d’évaluation des concurrents. La compagnie aérienne devrait être en mesure de signer une lettre d’intention à la fin de 2021. C’est au cours de l’été 2022 qu’elle pourra passer à l’étape de la commande ferme. La livraison des premiers appareils devrait débuter à la fin de 2023. Le calendrier de livraisons s’échelonnera sur 10 ans mais devra être flexible afin de s’ajuster à l’évolution du marché. 

Le président de Qantas, M. Alan Joyce, mentionne également que la compagnie continuera d’avancer avec le projet sunrise. Ce qui veut dire qu’elle est également sur le point de passer une commande d’une dizaine d’A350-1000. Airbus sera donc en mesure de faire une offre groupée avec les trois types d’avions. 

>>> Suivez-nous sur Facebook et Twitter

10 avis sur “Qantas confirme son intention

  • Avec le plan de livraison demandé, il est difficile pour l’A220 de répondre correctement.

    JetBlue, Air France et Breeze vont occuper la chaîne de production pendant des années.

    Je crois fortement que l’E2 va percer chez Qantas. Embraer a plein de créneaux de livraison pour l’E2.

    Répondre
    • André Allard

      L’arrivée de la pré-FAL en 2022 va permettre d’accélérer la cadence de production qui sera à 5 par mois à la fin de 2021. En 2021, la cadence devrait passer à six puis à sept par mois. Puis il y a les compagnies de crédit-bail comme ALC qui ont des créneaux de disponibles. Les premières livraisons peuvent très bien débuter à la fin de 2023. De toute manière, la cédule de livraison de Qantas prévoit un échelonnent sur 10 ans. Je ne voit pas de problème de disponibilité tant pour l’A220 que pour l’A320.

      Répondre
      • La cadence de production de l’A220 ne va pas s’accélérer comme prévue. D’autant plus le coût de production (de façon globale) ne va pas baisser comme Airbus Canada souhaite. Les fournisseurs ne veulent pas céder.

        Je pense qu’en général le plan était bien trop ambitieux.

        En plus à partir de maintenant les deals doivent être tous profitables, ce qui pose bien des problèmes.

        Je crois sincèrement que l’A220 n’a aucune chance chez Qantas, mais je peux me tromper.

        Répondre
        • André Allard

          V.V.: « D’autant plus le coût de production (de façon globale) ne va pas baisser comme Airbus Canada souhaite. Les fournisseurs ne veulent pas céder. »

          Si je comprend bien Airbus n’est pas en mesure d’obtenir un meilleur prix de ces plus gros fournisseurs comme Raytheon technologies et l’A220 ne serait donc pas rentable. Et l’E2 lui? Est-ce qu’Embraer est en mesure d’obtenir un meilleur prix de ces fournisseurs avec si peu de volume? Je souligne qu’entre autres choses, les moteurs sont de Pratt et le train d’atterrissage de l’E2 est fabriqué à Montréal. Si l’E2 est plus rentable à produire alors il est grand temps pour Airbus de débaucher les gestionnaires d’Embraer. 😜

          Répondre
          • C’est là où on oublie que le E2 n’est qu’une dérivée.
            Donc Embraer a eu bien plus de moyen de pression sur leur fournisseurs depuis le début.

            On ne sait pas quel genre de contrat Bombardier a signé avec les fournisseurs au début.
            On ne change pas facilement de contrat sans risque de perdre quelques fournisseurs.

            En tout cas, je ne pense vraiment pas que les coûts d’A220 vont baisser beaucoup, même avec l’appui d’Airbus.
            C’est bien d’avoir de l’espoir, mais l’avenir de l’A220 est bien dans les mains des canadiens.

    • François Bouchard

      Concernant les livraisons, JetBlue et Breeze vont occuper l’usine de Mobile, mais pas celle de Mirabel qui a plus capacité.

      Au sujet des coûts, vaut mieux vendre à profit qu’à perte! Si Embraer veut donner ses avions, qu’ils fassent comme Boeing. C’est un pays libre après tout.

      Répondre
      • Le système de production est bien plus vaste que juste la chaîne d’assemblage final.

        En plus il n’y a qu’une seule pré-FAL.

        Répondre
        • André Allard

          Donc la chaîne d’approvisionnement de l’A220 ne sera pas en mesure de suivre. Mais les champions chez Embraer qui n’ont livré que 43 E2 depuis 2018 eux, ils peuvent augmenter la cadence sans rencontrer de problèmes?

          Répondre
          • Il ne faut surtout jamais oublier que l’E2 n’est qu’une dérivée.
            Une bonne partie partie des fournisseurs n’a pas changé, même si certains équipements se sont modernisés et fabriqués par de différents fournisseurs que l’E1.

            Pour Embraer et une large partie sa chaîne d’approvisionnement ce n’est qu’une transition du E1 vers E2. En ce qui concerne le moteur, c’est effectivement le même que l’A220, mais ce n’est pas vraiment là où se trouve le problème de production.

            Je souhaite de tout mon cœur que l’A220 perce partout, malheureusement la réalité sera bien différente. C’est juste un question d’accepter le fait que le C Series est un avion excellent.
            Mais la question n’est pas sur la qualité de l’avion. L’aspect industriel et profitabilité restera à jamais un problème pour l’avion.

            La vraie question est si ce niveau de rentabilité est suffisant pour faire plaisir aux partenaires du programme. Que feront les partenaire (ou le partenaire) si le niveau de rentabilité n’est pas atteint. Voilà la question que les canadiens doivent se poser.

            Il faudra peut-être que les canadiens reprennent le programme en main, tout en acceptant un niveau de rentabilité relativement faible mais en préservent l’emploi.

  • Didier Chabanne

    Ont dirai que c’est mode de changer de Fabricant d’avions ! Me semble a peine 20 ans ! Ou une compagnie étais vendu en Airbus ou Boeing ?

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *