15 avis sur “Sondage sur le retour en vol du MAX

  • Il manquerait l’option « Ne sait pas » car il est très difficile de prévoir ce qu’il adviendra. Car nous n’avons pas toutes les informations nécessaires pour être en mesure de bien évaluer la situation.

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    • André Allard

      WA!!!! Normand! Là je suis tout confus. Bon Ce sera pour le prochain sondage, cet été 😉

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      • Disons que ça ne regarde pas très bien pour le MAX, c’est le moins que l’on puisse dire. Cependant pour être certain qu’il reviendra, ou ne reviendra pas, il faudrait avoir à notre disposition tous les faits et toutes les données, ce qui est loin d’être le cas pour les simples observateurs que nous sommes.

        Cela peut en fait être pire que ce que l’on a pu observer jusqu’à présent, tout comme il se pourrait bien que l’on finisse par s’entendre entre les diverses agences en faisant certains compromis afin de permettre à Boeing de continuer à produire le 737 MAX. La situation est loin d’être claire en ce moment et l’enjeu est énorme.

        Moi qui suis normalement de nature optimiste je ne crois pas que les chances du MAX sont très bonnes. Mais à ce que je sache elles ne sont pas complètement nulles. Il y a toujours un certain espoir que les choses reviennent un jour à la normale même si rien ne m’indique pour l’instant que ce soit vraiment le cas.

        C’est donc dire qu’un certain doute (et non pas un doute certain) m’habite et c’est pourquoi j’aurais répondu « Ne sais pas » si l’on m’avait offert le choix.

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  • MarcelC.

    J’ai beaucoup de difficulté à imaginer un retour en service de cet appareil.

    Sérieusement.

    Qui voudra embarquer là-dedans?

    Des analystes disent que Boeing ne peut se passer du MAX. Boeing n’aurait pas d’autres options que de poursuivre ce programme. L’abandon du MAX n’est pas envisageable et la création d’un nouveau monocouloir non plus.

    Sur le plan purement opérationnel, peut-être que Boeing n’a pas le choix de pousser le MAX. Pour les Américains, il s’agirait donc d’une autre question de « sécurité nationale », économique cette fois. Une sorte de culte à la fierté nationale et à Wall Street qui poussera la FAA et l’administration Trump à donner le feu vert aux vols intérieurs. Cependant, je doute qu’il y ait beaucoup de personnes pour consentir aux sacrifices humains que ce culte implique. Les volontaires seront peu nombreux.

    Selon moi, si cet avion revole, il ne revolera pas ailleurs qu’aux États-Unis… et pas pour longtemps.

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  • Voici les questions que moi je me pose concernant le retour en service du MAX, suivies des réponses que j’ai tenté d’apporter.

    1- Dans la première moitié de 2020?

    Ceux qui boivent le Kool-Aid servi par Boeing y croient dur comme fer. Personnellement je n’ai aucun doute que le MAX restera cloué au sol bien plus longtemps que ça.

    2- Dans la deuxième moitié de 2020?

    C’est davantage plausible mais néanmoins peu probable, car il reste encore de graves problèmes à résoudre. Problèmes dont nous avons discuté de long en large ici même sur les Ailes du Québec.

    3- Pas avant 2021?

    Je ne sais pas quand le MAX sera de retour, ni même s’il le sera un jour, mais selon moi ce ne sera pas avant 2021 c’est certain.

    4- Avant la fin de 2021?

    Oui c’est définitivement possible si Boeing réussi à résoudre les nombreux problèmes qui subsistent. D’ailleurs j’aimerais bien savoir où ils en sont, sans que l’on me raconte d’histoires comme on le fait systématiquement depuis mars 2019.

    5- Jamais?

    Ça aussi c’est possible et les personnes qui le pensent sont de plus en plus nombreuses. Je ne me range pas encore de leur côté mais plus le temps passe moins je crois au retour du MAX. En fait je ne sais plus quoi penser. Il est évident qu’on nous cache des choses et par conséquent il devient plus difficile de se faire une idée. Si l’on nous disait la vérité, toute la vérité, et rien que la vérité, on saurait à quoi s’attendre. En attendant on nage dans l’inconnu.

    6- Je ne sais pas?

    Comme vous pouvez le constater c’est pas mal là où je suis rendu. En effet je ne sais pas, ou du moins je ne sais plus. Car plus le temps passe moins j’ai de certitudes. On ne voit rien dehors et je vol donc aux instruments; cependant ils n’indiquent pas la même chose selon que je consulte ceux du pilote ou du copilote. De plus j’ai perdu contact avec le contrôle aérien et je cherche un trou dans les nuages dans l’espoir de pouvoir atterrir quelque part.

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  • Techniquement, cet avion ne revolera jamais à moins de refaire tout le système de contrôle de vol. Bye bye poulies, câbles et manches à balai !!! On se revoit dans au moins 4-5 ans avec un nouveau certificat de type.

    La réalité, c’est que l’avion à de bonnes chances de revoler aux USA et peut-être même au Canada et au Mexique avec le même certificat de type. Bonne chance !

    Boeing a acheté des politiciens, en amendant une loi, pour leur permettre de by-passer des procédures de certification essentielle pour la sécurité.

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  • Mon petit doigt me dit que les avions déjà assembler vont revoler aux USA et dans plusieurs républiques de banane sous contrôle US mais que l’assemblage sera arrêté après que toutes les sous-ensembles déjà fabriquées seront utilisées.

    La raison pour laquelle le prix des actions de Bowing ne baisse pas beaucoup c’est que la partie aviation civile de la cie n’est pas très grosse par rapport à l’ensemble et que les actionnaires savent que la cie sera torchée avec de l’argent publique.

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  • Paul couillard

    Avec tous les problèmes que cette avion a été conçu, je ne risquerais jamais de la prendre.

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  • Arnold

    Le Boeing 737 MAX va reprendre son activité commerciale comme prévu.
    1- Les Etats-Unis d’Amérique dictent leur loi dans une grande partie du monde. En particulier en Europe, aux Amériques ainsi que dans presque tous les pays, dits libres, moins riches qu’eux. Cela veut dire que quand sera décidé le retour en vol du MAX, quasiment aucun pays ne pourra aller contre. Même pas la Chine et la Russie à cause de nombreux accords commerciaux bilatéraux qui seraient immédiatement remis en cause. Le chantage commercial est une des bases de la gestion extérieure des États-Unis d’Amérique. Déjà, nous n’entendons plus de déclarations tonitruantes de l’EASA concernant des difficultés éventuelles pour un retour en vol du 737 MAX.
    2- Il est question de beaucoup d’argent. Aux États-Unis d’Amérique on ne plaisante pas avec l’argent, loin s’en faut, surtout quand il s’agit de quantités aussi colossales. Il suffit, par exemple, de contempler l’ampleur phénoménale du protectionnisme étatsunien pour le comprendre. Grâce à cette affaire du 737 MAX nous avons pu nous rendre compte, très concrètement, que la gestion de Boeing se fait exclusivement de façon à fournir le plus d’argent possible aux actionnaires. Peu importe que des salariés de l’entreprise évoquent des problèmes de manque de sécurité puisque si cela coûte de l’argent, se sera au détriment des actionnaires. Quelle horreur ! Alors la direction refuse les modifications nécessaires à la sécurité pour mieux payer ses actionnaires. Pas de 737 MAX : pas d’argent = impossible.
    3- Très récemment a été évoqué un problème de câblage du 737 MAX non conforme à la règlementation actuelle. Boeing et la FAA sont en négociation en vue de laisser le câblage tel qu’il est. Si un constructeur de n’importe quel autre pays présentait le même problème, il essuierait, évidemment, un refus catégorique de la FAA. Actuellement quelques salariés de Boeing et de la FAA doivent nous concocter un discours de haut vol pour vanter les mérites et la sécurité sans faille du Boeing 737 MAX ; il n’est pas douteux que ces dires seront pris pour vérité par la majorité des habitants de cette planète.
    4- Il se dit ici ou là que les passagers refuseront de voler sur le MAX. Rien n’est moins sûr puisque très rares sont les clients de compagnies qui s’intéressent au modèle d’avion qu’ils vont prendre. Ils ne savent généralement pas reconnaitre les avions, et même s’ils savaient, combien seraient capables, au dernier moment, de refuser d’embarquer ?… Ryanair, gros client européen du Boeing 737, affirme que personne dans l’entreprise ne sait à l’avance quel avion sera utilisé sur tel ou tel vol. Il n’y a donc plus la possibilité de choisir un voyage en fonction du modèle d’avion. Ne reste que le moyen du boycott des compagnies utilisatrices des Boeing 737 MAX. Manque de chance, en Europe Ryanair fait partie des compagnies aériennes les moins chères comme, j’imagine, Southwest en Amérique du nord. Reste à convaincre quelques équipages récalcitrants. Là je vois bien des ultimatums du genre : 737 MAX ou chômage.
    5- Boeing n’a pas d’autre choix que le retour en vol du 737 MAX. Ce n’est pas le bon moment pour envisager un remplaçant car il faudrait de nouveaux moteurs qui n’existent pas encore. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’Airbus puis Boeing se sont contenté d’améliorer des modèles de mono-couloir existants. Si ce remplaçant éventuel advenait malgré tout, il serait certes un peu meilleur que les Airbus A 320 Neo, mais pas suffisamment pour prendre un avantage à la mesure de l’investissement nécessaire. De surcroit, Airbus a maintenant dans sa poche un excellent avion qui pourrait facilement contrer un successeur (à moteurs actuels) au 737 MAX, il s’agit bien-sûr de l’A 220. J’avance qu’on peut être certain que si Boeing annonçait un nouveau mono-couloir, Airbus lancerait l’A 220 – 500 sans délai.
    En conclusion, oui, le Boeing 737 MAX va reprendre du service sous un délai décent adapté à la charge émotionnelle de l’affaire. Sans passer par une re-certification globale car trop chère.

    Merci pour votre très bon site internet.
    Bonjour de France au Québec

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  • Cher cousin Arnold,

    Je crois que vous avez oublié un élément important: les voyageurs. Seront-ils au rendez-vous dans l’éventualité où le MAX serait à nouveau autorisé à voler? Peut-être que oui, peut-être que non, nous verrons bien.

    En attendant l’EASA avait très tôt (vers le mois de mai je crois) identifié cinq problèmes à résoudre avant d’autoriser le retour en service du MAX:

    1. La difficulté potentielle des pilotes à faire tourner la roulette de compensation manuelle du MAX.
    2. Le manque de fiabilité des capteurs d’angle d’attaque.
    3. Les procédures de formation inadéquates pour les pilotes.
    4. Le problème logiciel concernant le ralentissement d’un microprocesseur (la FAA a récemment identifié ce problème).
    5. L’échec du désengagement du pilote automatique dans certaines situations d’urgence (ce problème est nouveau).

    http://www.lesailesduquebec.com/les-cinq-problemes-du-max-selon-leasa/

    Il faut également prendre en considération le rapport du JTAR qui pourra difficilement être contourné:

    https://www.faa.gov/news/media/attachments/Final_JATR_Submittal_to_FAA_Oct_2019.pdf

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  • CLAUDE BOULAY

    Un autre article du Seattle Times qui nous montre que le MAX ne reviendra pas au milieu de l’été.
    La multitude de délais montre aux passagers que la situation du MAX est vraiment compliqué. Un fort % évitera le MAX.
    La FAA n’a pas droit à l’erreur tant pour elle que pour Boeing. S’il y a un autre accident relier aux contrôles de vol, c’est terminer pour la FAA, pour le MAX, pour les régulateurs qui auront donner leur bénédictions et pour les transporteurs utilisant beaucoup de MAX. Même l’argent ne réparera pas une autre erreur de Boeing et de la FAA.

    https://www.seattletimes.com/business/boeing-aerospace/delays-in-737-max-certification-flight-may-push-off-boeings-goal-to-win-approval-by-mid-summer/?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=article_inset_1.1

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  • Ce qu’on dénonce sur l’ADQ depuis un an au sujet du 737 MAX, se retrouve aujourd’hui (6 mars 2020) dans le rapport préliminaire de la commission des Transports du Congrès américain.
    https://www.journaldemontreal.com/2020/03/06/le-boeing-737-max-fondamentalement-defectueux-et-dangereux

    Des conclusions sans appel.

    Les carottes sont cuites pour Boeing et la FAA. Qu’importe si Calhoun voudrait circonscrire la responsabilité à une obscure « micro-culture » de certains employés. Il s’agit d’une attitude lâche de sa part. Une attitude archiconnue qui ressemble à ce qu’on retrouve dans les organisations mafieuses. Lorsqu’un crime est mis à jour, les commanditaires cherchent à faire reposer toute la responsabilité sur le dos des exécutants.

    Ce rapport de la commission du Congrès est consolant. Être témoin de ce genre de crime nous porte à désespérer des institutions, pour ne pas dire de l’être humain lui-même. Il y a ici une lueur d’espoir qu’on puisse redresser cette situation et que le bien finit tout de même par l’emporter.

    Félicitations aux membres de la commission du Congrès pour cet immense travail, ce courage et leur sens aiguë de l’éthique professionnel!

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