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Une alliance syndicale internationale voit le jour en aérospatiale

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(Montréal, 16 avril 2018) – La délégation du Syndicat des Machinistes (AIMTA) dresse un bilan positif de sa visite en France. Les rencontres tenues avec les grands syndicats français sont le début d’une vaste alliance internationale entre les syndicats de l’aérospatiale d’Europe et d’Amérique du Nord.

« Malgré le fait que nos syndicats évoluent dans des environnements différents, nous avons constaté que nous avions beaucoup d’enjeux en communs et qu’une collaboration entre nos syndicats est devenue essentielle à la poursuite de nos revendications, explique le coordonnateur québécois du  Syndicat des Machinistes, David Chartrand. Les canaux de communications sont maintenant ouverts. Cette alliance comprend actuellement des syndicats des deux plus importantes grappes aérospatiales au monde avec Montréal et Toulouse, ce qui est du jamais vu dans ce secteur.»

La période de transformation de l’industrie et la forte rivalité entre les grands constructeurs d’aéronefs soulèvent de nombreuses préoccupations chez les syndicats des deux continents.
«Toutes les entreprises développent des partenariats et des stratégies à l’échelle internationale. Les gouvernements signent des accords internationaux pour faciliter et encourager cette dynamique , constate le coordonnateur québécois de l’AIMTA. Un rebrassage des cartes est en cours, les multinationales sont en train de s’organiser pour répondre à la forte demande des transporteurs aériens. Avec ce qui se joue à l’échelle internationale, nous avons donc convenus qu’il était urgent d’unir nos connaissances et nos forces syndicales,  précise-t-il. »

En plus de M. Chartrand, la délégation du Syndicat des Machinistes était composée du Directeur du District 11 pour l’AIMTA, Pierre Grenier et de l’Agent d’affaires du District 11 de l’AIMTA, Éric Rancourt. Les rencontres ont eu lieu dans les quartiers généraux de la Confédération générale du travail (CGT), de la Confédération française démocratique du travail (CFDT) et de la Force Ouvrière (FO). Cette première étape a permis au Syndicat des Machinistes d’aborder avec ses homologues français les stratégies des entreprises. Les discussions ont entre autres porté sur les pratiques d’Airbus, Stelia aerospace, Safran, Thales, Latécoère, ATR, Bombardier et Boeing. Le cas de la présence d’Airbus et de la Société en commandite C-Séries à Mobile en Alabama a également fait partie des échanges. « Les informations que nous avons échangées, nous permettrons déjà de mieux voir venir les choses et de mieux nous adapter pour y répondre», conclut M. Chartrand.

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