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Déclaration du Syndicat des Machinistes (AIMTA) sur la situation entourant le programme CRJ de Bombardier

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Montréal, 19 juin 2019– Les échos entourant la vente possible du programme CRJ à Mitsubishi Heavy Industries, Ltd soulève plusieurs questions quant à l’avenir des emplois et du maintien de notre expertise dans le secteur des avions régionaux.

« Ce qui nous importe le plus en ce moment c’est de savoir ce qui va se passer avec les hommes et les femmes qui travaillent sur le CRJ. En ce moment notre préoccupation est de trouver des réponses à nos questions et de se préparer à faire face à la musique », soutient Yvon Paiement, président de la Section locale 712 de l’AIMTA.

« Cette vente, si elle se réalise, pourrait devenir encore plus préoccupante si elle nous expose à des pertes de contrats pour les équipementiers ou les fournisseurs québécois, explique David Chartrand, coordonnateur québécois du Syndicat des Machinistes. L’expertise développée dans le domaine des avions régionaux est importante pour garder en santé notre secteur aérospatial. Au nom de la stabilité et la diversité de notre industrie aérospatiale, on ne peut pas laisser partir un programme comme celui du CRJ sans au moins essayer de le remplacer. C’est pourquoi nous croyons que le ministre Fitzgibbon devrait engager des discussions avec Mitsubishi pour les convaincre d’investir dans une ligne d’assemblage de leurs appareils au Québec. »

« Même si la demande de main-d’œuvre est forte dans l’industrie, c’est sûr que cette vente viendrait avec une part de déception et d’incertitude estime, Éric Rancourt, agent d’affaires du District 11, responsable de l’unité Bombardier.  Nous devons donc garder la tête froide devant l’adversité, étudier la situation et voir ce que nous pouvons faire pour aller chercher le meilleur pour les travailleurs si la transaction se matérialise. »

L’AIMTA salue l’initiative de l’AIAC

« Nous saluons la démarche de l’AIAC qui a publié son document Horizon 2025 durant le Salon du Bourget. À la veille de l’élection fédérale, il est très important que l’ensemble des joueurs de l’industrie se mobilisent pour que le gouvernement adopte une politique et soutiennent efficacement l’industrie », déclare David Chartrand, coordonnateur québécois du Syndicat des Machinistes.

Le Syndicat des Machinistes (AIMTA) est le plus important syndicat au monde en aérospatiale avec plus 184 000 membres répartis sur 1 000 conventions collectives. Actif au sein de l’industrie aérospatiale québécoise depuis 1940, l’AIMTA représente aujourd’hui 65% des travailleurs et des travailleuses syndiquées du secteur. Nous retrouvons entre autres des membres des Machinistes chez Bombardier, Airbus, Rolls-Royce, Héroux-Devtek, Safran Landing, L3-MAS, AJ-Walter, Air Canada, Air Transat.

Pour plus d’informations ou pour des demandes d’entrevues veuillez communiquer avec le responsable des relations publiques et de la recherche pour l’AIMTA au Québec, Guillaume Valois au g.valois@aimta712.org ou au 514-966-0915.

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4 avis sur “Déclaration du Syndicat des Machinistes (AIMTA) sur la situation entourant le programme CRJ de Bombardier

  • Le syndicat se réveille maintenant??? Que ce soit MHI ou que ça reste Bombardier, la ligne CRJ sera fermée d’ici 2 ou 3 ans maximum. On dirait qu’ils viennent de s’apercevoir que le CRJ est un appareil d’une autre époque…

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  • La situation du programme CRJ s’est détériorée depuis des années.

    Quand Embraer est entré dans le marché des avions régionaux Bombardier a perdu sa position de monopôle.

    Il me semble que Bombardier a du mal à vivre dans un marché concurrentiel. L’époque quand le CRJ était le seul dans le marché US avec la fameuse scope clause est bien révolue.

    Le choix de Bombardier de passer à une gamme d’avions plus grands comme le C Series n’a pas été exécuté correctement non plus.

    Je dirais que c’est just une erreur stratégique de Bombardier dans le secteur d’avions commerciaux.

    Malheureusement, c’est fini et bien fini au moins qu’un miracle se produise.

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